Vacuité, ou vas te cuiter aurait dit Boby.
Christophe Hulé
Ainsi on abandonne l'être qui se croyait aimé(e) et qui vivait l'instant et les projets, la mort décidément peut se décliner à l'infini. (avec l'insolite François Ville).
J'ai déjà expérimenté une hallucination collective, bon on était que deux, mais ça suffit pour avoir la peur aux frousses, ou aux trousses, j'me rappelle plus bien. (avec Caïn Bates).
Et les petits cailloux ramassés, tout est à refaire. (avec Klapoutz).
Je multiple les cauchemars, ce qui fait que je suis content d'aller au boulot.
Je me perds dans un dédale de lieux où mes affaires sont éparpillées.
Je ne comprends pas trop en quoi consiste mon travail, je vois défiler les « supérieurs » hiérarchiques actuels et passés.
Je me perds tout le temps et je n'arrive jamais à l'heure, quand j'arrive à arriver.
Le soir c'est pire, je survole des immeubles, ou je les traverse, et je ne sais plus comment rentrer chez moi.
J'ai de super pouvoirs qui finissent par me rendre fou.
Je surfe sur la mer pieds nus, je traverse les vitres ou les murs, je peux me jeter de n'importe quelle falaise pour atterrir en douceur, je me donne en spectacle et j'ai honte.
Ma situation professionnelle est au plus mal.
Je revois mes ex, chez qui je loge comme un fantôme.
Idem pour le clan familial qui envahit mon espace.
Je côtoie des monstres, toujours à deux doigts de me bouffer.
Je survole au ralenti et trop bas des quartiers malsains peuplés de malfrats qui veulent me faire la peau.
Comme je préférerais faire des rêves érotiques, mais ça n'arrive jamais.
Les créatures confusément féminines ne sont pas abouties, des abstractions sans corps défini.
Suis-je maudit ?
Le sommeil, c'est la moitié de notre vie, c'est pas rien !
Je redoute le moment où je dois me coucher.
Le réveil-matin est une délivrance, même si je suis dans le potage, et ce jusqu'à la fin de ma journée de travail.
Mais je suis un gars dynamique, communicatif, extraverti et généreux.
Ben quoi, comme nous tous, je n'attends pas de compliments des autres.
J'envie ceux qui rêvent paisiblement.
Moi, la plupart du temps, je me fais zigouiller ou dévorer, ou autres supplices dans les annales de tous les temps.
Je radote je sais, serais-je maudit ?
Je soupçonne quelque fée Carabosse de s'être penchée sur mon berceau.
Oui je vous entends d'ici : il a fumé la moquette, eh ben même pas !
Les 10 plaies d'Égypte ou les Cavaliers de l'Apocalypse, c'est du pipi d'chat en comparaison.
Parfois je me dis qu'être insomniaque ce serait pas si mal.
Mais le plus souvent j'avoue être content de ne pas l'être.
C'est une autre forme de torture, pas plus enviable.
Peut-être que ces cauchemars me permettent d'aimer la vie, comme les contes de notre enfance.
Le pire, et je radote encore, c'est la perte totale de repères dans ces univers glauques.
Est-ce mon imagination ou un monde parallèle, comme dans ces films amerloquains ?
En tous cas, c'est bien en technicolor, les effets spéciaux sont de haute volée, Spielberg peut aller se rhabiller, ou Besson, ou Lucas, ou tous ceux que je ne citerai pas, non pas pour ennuyer le lecteur, mais parce que je suis paresseux et futile.
Bien, je reviendrai sur ce sujet, que j'ai déjà évoqué ailleurs, après tout quand les cauchemars ne sont que virtuels c'est pas la mer à boire.
Le plus clair de mon temps, je le passe à l'obscurcir, parce que la lumière me gêne. de Boris Vian
· Il y a plus d'un an ·https://youtu.be/R98d7Q-1JrA
dechainons-nous
Que j'aimerais tant relire pour me rappeler mon adolescence, il faut que je prennes le temps.
· Il y a plus d'un an ·Christophe Hulé
Quand la nuit nuit le jour devrait jour mais cela ne veut rien dire sauf peut-être en rêve ?
· Il y a plus d'un an ·yl5
Ce n'est pas un véritable handicap, mais l'impression est amère quand je me lève. Je ne passe pas une nuit qui ne me nuit.
· Il y a plus d'un an ·Christophe Hulé
dormir, c'est comme mourir, on échappe à sa conscience. :o))
· Il y a plus d'un an ·Hervé Lénervé
Le subconscient est un beau bordel!
· Il y a plus d'un an ·Christophe Hulé