Vague
Clémentine Guerber
Tu sais quoi ?
Je suis plus forte que toi. Tu joues dans la facilité. En réalité tu es quelqu'un de fané, vide de vie et d'énergie. Comment fais tu pour être devenu aussi terne ? Absent de toute envie ? Les sentiments t'ont désertés ou quoi ?
Pourquoi avoir joué ainsi ?
Il t'est désormais facile de m'esquiver. Tu me regardes comme si mes reins n'avaient jamais trouvé place entre tes mains, comme si tu ne m'avais jamais regardé avec tendresse et excitation à la fois. Pourtant nous avions ris jusqu'à pleurer ensemble. L'un sur l'autre. Désormais c'est cette même image qui me fait couler. Capitaine notre naufrage m'envahit d'incompréhension.
Pourquoi rends-tu les choses aussi complexes ?
Je voulais juste continuer à te donner de l'affection. Il m'arrive d'en donner à d'autres de temps à autre mais je mentirai en disant que c'est aussi intriguant et fascinant qu'avec toi. J'aimerais que nos langues se roulent et que nos corps se consument en même temps que nos joints continuent de nous faire tourner la tête.
Tu possèdes une beauté mélancolique qui contrastait bien avec ma joie de vivre et ma laideur. On était beaux ensemble. C'est pas faute de nous l'avoir répété.
Pourquoi avoir gâché tout ça ?
Je parle au passé alors que tu es en vie et moi aussi. L'espoir amène souvent au désespoir mais j'aime le risque, j'avais déjà décidé de naviguer à tes côtés durant un temps, telle une prisonnière cachée. Aujourd'hui je me dévoile et prend le contrôle du bateau, arrêtes avec tes questions et laisses toi guider s'il te plaît.
Mon capitaine, demain il fera beau, je te le promets.
"Tu me regarde comme si mes reins n'avaient jamais trouvé place entre tes mains," j'aime beaucoup cette réplique.
· Il y a presque 8 ans ·Möly
Merci Alice, c'est d'autant plus plaisant de recevoir des compliments d'une personne qui vous comprend
· Il y a presque 8 ans ·Clémentine Guerber