Vendetta de Miranda Parice...

Douceur ténébreuse, toi petite insolente qui virevolte autour de moi, parée de tes ailes incandescentes, tu me titilles et me conte toutes ces vérités qui me poussent à punir les vilains. Je te dompte la plupart du temps, mais tu parviens à m’oppresser et je capitule devant ces plats juteux que tu mets au travers de ma route. Je me sens défaillir et perds trop souvent le contrôle. J’approuve si souvent tes délires et m’en remets à ton jugement. Je t’ai chérie lorsque une sombre nuit d’été, tu m’as aidée à punir celui qui par ses coups de fouet incessants, m’a plusieurs fois détruite. Toi le dieu qui n’existe plus, j’ai signé avec le diable et pris goût à la douceur de ce sang ô combien savoureux, assaisonné de tant de saveurs différentes. J’ai aimé planter, couper, torturer, tuer et j’ai savouré toutes mes victimes avec un amour sincère et authentique. Oui, ce sont des innocents qui crèvent dans d’atroces souffrances, les mêmes tortures que moi j’ai subies, mais grâce à eux, mes larmes se sont taries, de cela je les en remercie. Tu fais toi partie de mon âme, celle qui me guide et m’aide à poursuivre ma route. Belle vengeance, je me prosterne devant toi et te respecte, car une dernière fois, je pose mes genoux à terre, non pas par soumissions comme autrefois, mais par dévotion