very bad night

zab1881

VERY  BAD NIGHTPutain, ça y est, il est clean ! Après trois mois de désintox dans un HP trois étoiles, Vlad n’a plus besoin  de rien : ni alcool, ni drogues!La ville ce premier soir de liberté poudroie de lumières vaporeuses, poussières de néons sur voile noir de pollution. Il traverse Paris d’un pas sûr, impatient de retrouver des amis qui l’attendent chez  Julien, son double depuis l’enfance.Des types sont chauds dans leur Golf GTI. Rêvant d’une moisson de billets de banque craquants, le sang saturé de bonheurs chimiques, ils se régalent du Rap qui fait vibrer les parois du véhicule. Ils roulent vers Paris, tendus vers un projet de vengeance : punir le sale bourgeois qui les a roulés. Julien de Chevreuse, c’est son nom. Ils l’ont rencontré la veille dans un bar des Halles et ont profité d’abord d’une coke particulièrement pure qu’il a fait tourner tout en leur offrant des dizaines de verres. Séduit par leur malice fraternelle, Julien les a même invités chez lui, ce soir. Malheureusement, il a commis deux crimes : oublier de régler la fortune de consos offertes dans la boite branchouille, embarquer l’i phone dernier cri de l’un d’eux, peut-être confondu avec le sien. Bordel ! Le barman n’a rien voulu savoir et ils ont fini la nuit au poste en attendant qu’un de leurs potes vienne régler l’addition. Jess est même resté en garde à vue pour un vieux truc débile. Ils ont la rage. Pour l’instant, Julien ne se souvient de rien. Le père de Julien est diplomate. Son logement de fonction est un superbe duplex qui donne sur les jardins du Luxembourg, rue Guynemer. Actuellement, les parents sont en mission à Washington et leur fils profite des lieux pour y organiser une fête d’enfer en l’honneur de Vlad qu’il croit revenu d’un long séjour dans un monastère du Mont Athos, où son ami lui a fait croire qu’il projetait enfin d’y écrire un roman.Tous deux se sont connus à l’ENS, rue d’Ulm, la voie royale. Ambitieux, brillants, ils ont d’abord brillé. Julien est devenu maître de conférences à 28 ans, tandis que Vlad chérissait trop longuement sa thèse tout en s’adonnant de plus en plus aux toxiques les plus accrocheurs. Ils ont toujours adoré les mauvais garçons, l’esthétique des plans de rue les plus minables, même Julien qui, malgré son métier, continue de dépenser beaucoup trop d’argent à acheter trop de dopes diverses.Ce soir, il a de nouveau volé un nouveau bibelot à ses parents afin de le vendre vite et mal au sombre antiquaire d’en bas, vrai neveu d’Artaud – il  ressemble au poète comme deux gouttes d’eau, en devient fou de chercher à imposer aux Sorbonnards sa légitimité de sosie détenteur de quelques lettres insignifiantes. C’est ainsi que Julien l’a élu négociant des babioles hors de prix qu’il soustrait peu à peu à sa famille : les échanges se parent de considérations intellectuelles qui masquent le sordide. Le Artaud jubile d’exercer une vraie fascination nimbée de fastes trébuchants tandis que l’autre y voit l’assurance de dégotter vite et bien de l’argent frais, peu importe s’il se fait rouler par un poète dans l’urgence du besoin.Voilà donc cinq cents euros pour son dealer qui ne se déplace plus pour moins, Boogie, qui vient d’asseoir sa silhouette squelettique sur un fauteuil signé Jacob afin d’organiser les détails de son commerce infernal – tant de coke, tant d’héro, tant d’herbe, de shit, etc… très peu de chaque chose finalement mais pour la soirée de Julien Juliette Vlad, ça ira. Juliette arrive, justement, et se précipite sur le rail qu’on vient de lui offrir. Puis elle se sert un verre bien tassé et entreprend une danse langoureuse en regardant Julien dans les yeux. Elle sort avec lui mais éprouve pour Vlad depuis toujours une passion clandestine qui la consume. Elle sait qu’il sera là bientôt et son ventre se serre tandis qu’elle ondule gracieusement au rythme de la musique, les yeux clos à présent, perdue dans des rêves brûlants où Vlad l’accompagne.Vlad continue sa traversée de Paris. Lors d’ateliers, à l’hôpital, dirigés par des médecins comportementalistes, il a joué dix fois le sketch de cette première soirée clean dans la vraie vie. « Vous côtoyez des gens qui boivent aux terrasses des cafés ». «  Vous assistez à une fête où tout le monde consomme de tout » Il y a cinq minutes à peine, il s’y voyait victorieux de toutes les tentations, mais son pas devient lourd. En cas de doute, lui ont recommandé les médecins, ne tentez pas le diable, rentrez chez vous, allez au cinéma, à la piscine, ne prenez pas le risque d’une rechute qui vous ferait sombrer plus profondément  qu’avant la cure. Il n’a pas parlé à Julien, lui a menti même, conscient que la gravité de sa dépendance dépasse de loin les folies de son ami. Ce dernier peut s’arrêter, se lever tôt le matin s’il faut assurer des cours, partir en randonnée, en croisière – ne rien prendre pendant plusieurs jours. Mais pas Vlad. On le lui a dit : il est toxicomane, la programmation de son cerveau est détraquée, la moindre prise de quoi que ce soit c’est la mort à court terme tant son corps est épuisé par les excès et surtout l’hépatite C qui a déjà détruit les trois quarts de son foie. A dix heures du matin, il lui a été facile, dans la belle salle réservée aux ateliers des psys, d’imaginer éconduire tout fâcheux un peu insistant « Allez, ce petit mojito préparé avec de la menthe fraîche et du citron bio, tu ne vas pas y résister quand même ? » « Plus jamais ça ! « voilà ce qu’il a joué encore et encore pendant ces jours lumineux, se montrant de plus en cinglant avec les  simulacres de tentateurs.Je n’y reste qu’une demi heure, songe-t-il à présent, tandis que son crâne devient le théâtre d’une tempête  épuisante : dire ou ne pas dire où il vient de passer trois mois, rentrer chez lui, ou se laisser tenter, peut-être, par un stick d’herbe, c’est tout. Un peu d’herbe, oui, on n’a pas prévu d’ateliers contre les drogues douces, ça ira. C’est bien ! La nuit bruisse de nouveau de mille promesses tandis qu’il se hâte d’arriver rue Guynemer en évitant de regarder la mosaïque colorée des verres qui scintillent aux terrasses du Boulevard Saint Germain. Au pied de l’immeuble de son ami, son cœur bat plus fort : on entend les pulsations de la musique que Julien a réglée à fond au cinquième étage.A ce moment précis, comme synchronisés par un scénariste soucieux d’efficacité, les hommes de la GTI pilent devant Vlad, fous de colère contre leur navigateur tomtom gps qui les a plantés aux portes de Paris. La rive gauche ? C’est quoi ce quartier de merde ? Ils ont mis des plombes à y arriver après avoir réfréné dix fois le désir de tuer des piétons étrangers qui n’ont pas su les guider.- C’est quoi déjà le nom du gogol ? Chialeuse ? Chevreuse ?Vlad les écoute, rêveur. Se peut-il que ces mecs chargés à bloc cherchent Julien ?Il s’éloigne discrètement du sas luxueux où les hommes s’impatientent de ne pas y découvrir un sésame et téléphone à son ami.- Julien...- Vlad, t’es là, je t’ouvre…- Attends merde, écoute-moi ! Y a des types en bas qui ont l’air assez violent ; ils te cherchent, tu les connais ? De jeunes mecs avec des gueules de voyous.Après quelques secondes, la musique et les lumières s’éclipsent brutalement ; Julien a reconnu par la fenêtre ses comparses de la veille et l’idée de les recevoir ne lui sourit plus.- Tu peux repasser quand ils seront partis, Vlad, j’ai peur qu’ils se faufilent derrière toi. - C’est pas très malin d’avoir tout éteint, souffle Vlad, qui se sent soudain méchamment dévisagé et s’éloigne en espérant qu’ils remontent fissa dans leur bolide.Mais non, ils ont sorti des barres de fer et cherchent d’abord  à en utiliser une jouer en pied de biche afin de forcer le passage. Deux hommes sont maintenant tournés vers Vlad, se demandant s’il pourrait jouer un rôle dans tout ça. Heureusement, le portier vient de se matérialiser devant eux, et la menace qu’il exerce les éloigne, à contrecoeur. A la vitesse d’escargots, ils regagnent leur voiture, ouvrent les portes au ralenti. Ils sont partis. Vlad est chez Julien.Tout le monde est plus ou moins déchiré et il a failli fuir sur le champ. Mais la silhouette de Juliette,  puis elle devant lui le considérant sans mot dire, les yeux qu’elle a plantés dans ses yeux – il est resté là. Au diable l’abstinence. Il devrait prendre conscience qu’avant même d’avoir rien pris, la présence de cette fille le rend incandescent.Au diable l’abstinence.SynopsisLa fête chez Julien devient bientôt le théâtre d’affrontements violents après que les type de la GTI, qui étaient demeurés en embuscade, sont parvenus à s’y infiltrer en profitant du retour d’un des fêtards trop aviné pour exercer le moindre contrôle. L’arrivée d’un frère de Julien, rugbyman, et de son équipe ajoute à la confusion; les sportifs cherchent d’abord à user de leur force mais les types sont armés et bien décidés à faire main basse sur les splendeurs de l’appartement. Ils ont abusé de dopes diverses, potentialisées par un bar bien fourni, et n‘hésitent pas à se montrer violents.. Julien et ses amis sont ligotés à terre, plus ou moins mal en point - Vlad se sent malade comme un chien, une crise de colique néphrétique va bientôt se déclarer, menaçant son pronostic vital. Soucieux de sauver son ami en accélérant les transactions, Julien a fourni l’adresse du fourgue, sosie d’Artaud, espérant que l’homme va leur venir en aide.

VERY  BAD NIGHT
Putain, ça y est, il est clean ! Après trois mois de désintox dans un HP trois étoiles, Vlad n’a plus besoin  de rien : ni alcool, ni drogues!La ville ce premier soir de liberté poudroie de lumières vaporeuses, poussières de néons sur voile noir de pollution. Il traverse Paris d’un pas sûr, impatient de retrouver des amis qui l’attendent chez  Julien, son double depuis l’enfance.


Des types sont chauds dans leur Golf GTI. Rêvant d’une moisson de billets de banque craquants, le sang saturé de bonheurs chimiques, ils se régalent du Rap qui fait vibrer les parois du véhicule. Ils roulent vers Paris, tendus vers un projet de vengeance : punir le sale bourgeois qui les a roulés. Julien de Chevreuse, c’est son nom. Ils l’ont rencontré la veille dans un bar des Halles et ont profité d’abord d’une coke particulièrement pure qu’il a fait tourner tout en leur offrant des dizaines de verres. Séduit par leur malice fraternelle, Julien les a même invités chez lui, ce soir. Malheureusement, il a commis deux crimes : oublier de régler la fortune de consos offertes dans la boite branchouille, embarquer l’i phone dernier cri de l’un d’eux, peut-être confondu avec le sien. Bordel ! Le barman n’a rien voulu savoir et ils ont fini la nuit au poste en attendant qu’un de leurs potes vienne régler l’addition. Jess est même resté en garde à vue pour un vieux truc débile. Ils ont la rage. 


Pour l’instant, Julien ne se souvient de rien. 


Le père de Julien est diplomate. Son logement de fonction est un superbe duplex qui donne sur les jardins du Luxembourg, rue Guynemer. Actuellement, les parents sont en mission à Washington et leur fils profite des lieux pour y organiser une fête d’enfer en l’honneur de Vlad qu’il croit revenu d’un long séjour dans un monastère du Mont Athos, où son ami lui a fait croire qu’il projetait enfin d’y écrire un roman.Tous deux se sont connus à l’ENS, rue d’Ulm, la voie royale. Ambitieux, brillants, ils ont d’abord brillé. Julien est devenu maître de conférences à 28 ans, tandis que Vlad chérissait trop longuement sa thèse tout en s’adonnant de plus en plus aux toxiques les plus accrocheurs. Ils ont toujours adoré les mauvais garçons, l’esthétique des plans de rue les plus minables, même Julien qui, malgré son métier, continue de dépenser beaucoup trop d’argent à acheter trop de dopes diverses.Ce soir, il a de nouveau volé un nouveau bibelot à ses parents afin de le vendre vite et mal au sombre antiquaire d’en bas, vrai neveu d’Artaud – il  ressemble au poète comme deux gouttes d’eau, en devient fou de chercher à imposer aux Sorbonnards sa légitimité de sosie détenteur de quelques lettres insignifiantes. C’est ainsi que Julien l’a élu négociant des babioles hors de prix qu’il soustrait peu à peu à sa famille : les échanges se parent de considérations intellectuelles qui masquent le sordide. Le Artaud jubile d’exercer une vraie fascination nimbée de fastes trébuchants tandis que l’autre y voit l’assurance de dégotter vite et bien de l’argent frais, peu importe s’il se fait rouler par un poète dans l’urgence du besoin.


Voilà donc cinq cents euros pour son dealer qui ne se déplace plus pour moins, Boogie, qui vient d’asseoir sa silhouette squelettique sur un fauteuil signé Jacob afin d’organiser les détails de son commerce infernal – tant de coke, tant d’héro, tant d’herbe, de shit, etc… très peu de chaque chose finalement mais pour la soirée de Julien Juliette Vlad, ça ira. 


Juliette arrive, justement, et se précipite sur le rail qu’on vient de lui offrir. Puis elle se sert un verre bien tassé et entreprend une danse langoureuse en regardant Julien dans les yeux. Elle sort avec lui mais éprouve pour Vlad depuis toujours une passion clandestine qui la consume. Elle sait qu’il sera là bientôt et son ventre se serre tandis qu’elle ondule gracieusement au rythme de la musique, les yeux clos à présent, perdue dans des rêves brûlants où Vlad l’accompagne.


Vlad continue sa traversée de Paris. Lors d’ateliers, à l’hôpital, dirigés par des médecins comportementalistes, il a joué dix fois le sketch de cette première soirée clean dans la vraie vie. « Vous côtoyez des gens qui boivent aux terrasses des cafés ». «  Vous assistez à une fête où tout le monde consomme de tout » Il y a cinq minutes à peine, il s’y voyait victorieux de toutes les tentations, mais son pas devient lourd. En cas de doute, lui ont recommandé les médecins, ne tentez pas le diable, rentrez chez vous, allez au cinéma, à la piscine, ne prenez pas le risque d’une rechute qui vous ferait sombrer plus profondément  qu’avant la cure. Il n’a pas parlé à Julien, lui a menti même, conscient que la gravité de sa dépendance dépasse de loin les folies de son ami. Ce dernier peut s’arrêter, se lever tôt le matin s’il faut assurer des cours, partir en randonnée, en croisière – ne rien prendre pendant plusieurs jours. Mais pas Vlad. On le lui a dit : il est toxicomane, la programmation de son cerveau est détraquée, la moindre prise de quoi que ce soit c’est la mort à court terme tant son corps est épuisé par les excès et surtout l’hépatite C qui a déjà détruit les trois quarts de son foie. A dix heures du matin, il lui a été facile, dans la belle salle réservée aux ateliers des psys, d’imaginer éconduire tout fâcheux un peu insistant « Allez, ce petit mojito préparé avec de la menthe fraîche et du citron bio, tu ne vas pas y résister quand même ?"  « Plus jamais ça ! « voilà ce qu’il a joué encore et encore pendant ces jours lumineux, se montrant de plus en cinglant avec les  simulacres de tentateurs.


Je n’y reste qu’une demi heure, songe-t-il à présent, tandis que son crâne devient le théâtre d’une tempête  épuisante : dire ou ne pas dire où il vient de passer trois mois, rentrer chez lui, ou se laisser tenter, peut-être, par un stick d’herbe, c’est tout. Un peu d’herbe, oui, on n’a pas prévu d’ateliers contre les drogues douces, ça ira. C’est bien ! La nuit bruisse de nouveau de mille promesses tandis qu’il se hâte d’arriver rue Guynemer en évitant de regarder la mosaïque colorée des verres qui scintillent aux terrasses du Boulevard Saint Germain. Au pied de l’immeuble de son ami, son cœur bat plus fort : on entend les pulsations de la musique que Julien a réglée à fond au cinquième étage.
A ce moment précis, comme synchronisés par un scénariste soucieux d’efficacité, les hommes de la GTI pilent devant Vlad, fous de colère contre leur navigateur tomtom gps qui les a plantés aux portes de Paris. La rive gauche ? C’est quoi ce quartier de merde ? Ils ont mis des plombes à y arriver après avoir réfréné dix fois le désir de tuer des piétons étrangers qui n’ont pas su les guider.- C’est quoi déjà le nom du gogol ? Chialeuse ? Chevreuse ?
Vlad les écoute, rêveur. Se peut-il que ces mecs chargés à bloc cherchent Julien ?
Il s’éloigne discrètement du sas luxueux où les hommes s’impatientent de ne pas y découvrir un sésame et téléphone à son ami.

- Julien...

- Vlad, t’es là, je t’ouvre…

- Attends merde, écoute-moi ! Y a des types en bas qui ont l’air assez violent ; ils te cherchent, tu les connais ? De jeunes mecs avec des gueules de voyous.

Après quelques secondes, la musique et les lumières s’éclipsent brutalement ; Julien a reconnu par la fenêtre ses comparses de la veille et l’idée de les recevoir ne lui sourit plus.

- Tu peux repasser quand ils seront partis, Vlad, j’ai peur qu’ils se faufilent derrière toi.

 - C’est pas très malin d’avoir tout éteint, souffle Vlad, qui se sent soudain méchamment dévisagé et s’éloigne en espérant qu’ils remontent fissa dans leur bolide.

Mais non, ils ont sorti des barres de fer et cherchent d’abord  à en utiliser une en pied de biche afin de forcer le passage. Deux hommes sont maintenant tournés vers Vlad, se demandant s’il pourrait jouer un rôle dans tout ça. Heureusement, le portier vient de se matérialiser devant eux, et la menace qu’il exerce les éloigne, à contrecoeur. A la vitesse d’escargots, ils regagnent leur voiture, ouvrent les portes au ralenti. Ils sont partis. 
Vlad est chez Julien.Tout le monde est plus ou moins déchiré et il a failli fuir sur le champ. Mais la silhouette de Juliette,  puis elle devant lui le considérant sans mot dire, les yeux qu’elle a plantés dans ses yeux – il est resté là. 

Au diable l’abstinence. 

Il devrait prendre conscience qu’avant même d’avoir rien pris, la présence de cette fille le rend incandescent.

Au diable l’abstinence.

Synopsis

La fête chez Julien devient bientôt le théâtre d’affrontements violents après que les type de la GTI, qui étaient demeurés en embuscade, sont parvenus à s’y infiltrer en profitant du retour d’un des fêtards trop aviné pour exercer le moindre contrôle. L’arrivée d’un frère de Julien, rugbyman, et de son équipe ajoute à la confusion; les sportifs cherchent d’abord à user de leur force mais les types sont armés et bien décidés à faire main basse sur les splendeurs de l’appartement. Ils ont abusé de dopes diverses, potentialisées par un bar bien fourni, et n‘hésitent pas à se montrer violents.. Julien et ses amis sont ligotés à terre, plus ou moins mal en point - Vlad se sent malade comme un chien, une crise de colique néphrétique va bientôt se déclarer, menaçant son pronostic vital. Soucieux de sauver son ami en accélérant les transactions, Julien a fourni l’adresse du fourgue, sosie d’Artaud, espérant que l’homme va leur venir en aide.

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