Vide.

lirynn

C'est horrible ce vide qui vous creuse de l'intérieur. Tout me parait flou, comme si on m'avait enlevé un bout de mon être. J'erre, je fume, et je caresse mes joues de larmes survenues comme ça, sans mis attendre. Ma peau est pale, et mon corps blâme d'insultes cette euphorie de sanglots. Je suis faible, si déglinguée que je me frappe fort la tête sur le mur. Il faut de la douleur, ainsi est ma vie. Sans elle je ne vis plus, oui, complètement dysfonctionnelle la petite moribonde assise par terre, celle qui le sera à jamais je crois.

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