Vide

hello-44

Lorsque l'on a épuisé la chair,

Que plus rien ne vient,

Que la musique résonne sans rien,

Les effluves usées ne retiennent plus.

Nous nous accomodons de cet air banal

Tant que ne cessera cette vie d'écueils.

Je ne crois plus, lui non plus

A l'éternité de la peau.

Ce qui donne en équation

Bien peu de nourriture. Cherchons.

Et si toi, et si moi,

N'y voyons l'orée d'un nouveau jour.

Et si toi, et ni moi,

Ne croyais en ces si beaux jours.

Il adviendrait, je crois, 

L'épuisement des syllabes et la fuite des je t'aime.

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