vitres embuées

cascar72

 (presque) politiquement correct...

Vitres embuées, sa silhouette, nuages de sens, courbes noires et écran blanc. Remède contre l'ennui, ma testostérone me travaille... Philosophie du prêtre amoureux pour ce regard volé. Quelle heure est-il ? Il fait jour, la silhouette est à l'heure, moi, malade. Dans le fond de mon lit, est-ce le plaisir de cette vue ou la satisfaction du voleur qui me rend heureux ? Je bande carrément maintenant. Derrière la vitre la silhouette s'agite : des pieds à le tête, rien n'est oublié par la danse de la serviette. Le sentiment vient après l'hormone, guerre dans le cœur, enchantement pour l'être aimant, qui, le cœur aidant, devient fou amoureux. Les pulsions trempées d'eau de rose font calmement perdre la raison... et puis si... enfin pas maintenant... trop tôt... trop tard : vitres embuées, nuage de sens, écran blanc qui disparaît porte qui s'ouvre et c'est elle, la même qui avait quitté le lit il y a quelques minutes... Elle s'approche, son odeur, mon corps nu se rapproche, mes doigts aussi, elle se laisse faire, mes doigts rentrent et puis...

Le voisin : « il doit être malade ». Vitres embuées, leur silhouette, nuage de sens, leurs courbes noires et écran blanc (« tient il font ça avec la lumière »). Il est en face, il voit tout, logique. « ah merde z'ont fermé le rideau », « beaucoup plus difficile de voir avec toute cette merde »

« merde il voit tout ce con » « ah c'est mieux comme ça »

les mots clefs sont : doigts, cyprine, verge, vagin, sexe, nu, mouillée, pubis... (liste non exaustive)

Il s’appellera Jules...

(le voisin a dit que c'était une parodie...)

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