Vous baisiez, c'est donc ça ! JESSIE . Chapitre 35

Jp Scriblerus

Résumé des chapitres précédents : Sébastien a rompu avec Jessie et noué un lien avec Charlène. Jessie pour se venger a séduit Charles Villepou le père de Sébastien.

Chapitre 35

Sébastien revient passer un week-end à Nantes. 

   Sébastien Villepou quinze jours après ce premier week-end nantais d'anthologie qui figurera dans les annales familiales retournait à Nantes où il était bien décidé à liquider définitivement autant qu'il le pourrait les suites de la rupture avec Jessie et solder toutes les affaires pendantes que cette rupture rendait nulles et non avenues.

     Et puis il voulait savoir ce qui s'était passé dans l'appartement de Jessie lorsqu'il lui avait téléphoné, ayant perçu une présence auprès d'elle.

     A Paris, le week-end précédent s'était mal passé. Après la soirée du vendredi soir avec Charlène Fleury, du dîner pizzeria avortée, de la fuite de Charlène il n'avait pu la joindre au téléphone, et n'avait pas osé aller frapper à la porte ni même aller faire ses courses au Monoprix alors que ce week-end il se devait d'être de nouveau dans son enfer nantais.

    La veille de ce week-end, le jeudi 19 mai il fut pris de l'irrésistible besoin de retrouver Charlène. Il courut au Monoprix. Charlène n'était pas à sa caisse, et son téléphone ne répondait pas. Sébastien fut tenté d' aller frapper à sa porte, mais y renonça de peur d'une nouvelle déception et de l'apparition du noir d'en face.

     Alors c'est dépité, indécis, rancunier, vindicatif, vexé, mû par de nouveaux états d'âme qu'il prit le vendredi le train de vingt-deux heures pour Nantes et se retrouva une nouvelle fois chez les Villepou ses parents. On se parla peu. Il s'enferma dans sa chambre laissant ses vieux dans les coulisses de l'émission " Secret Story."

                                                              *

    Dès neuf heures le samedi Sébastien Villepou sonna à la porte de Jessie, vis repetita, mais sans croissants.

     Elle était là. Première surprise heureuse, Jessie lui ouvrit. Deuxième surprise heureuse, Jessie avait le sourire. Troisième surprise ... Jessie était en nuisette, plus nue que si elle n'en portait pas. Il demeura sur le seuil. Je peux ? Mais entre chéri, fais comme chez toi. Elle était avenante, douce, cajolante, enjôleuse.

   Sébastien se pinça. Cet accueil le déconcerta, il se dit qu'il devait se tenir sur la réserve tant cet accueil était étonnant. Je suis un peu déçue, tu n'apportes pas de croissants ce matin dommage, on s'en passera, mais viens, on va s'offrir le café du pauvre.

   Elle le prit par la main, l'entraîna vers l'alcôve, et s'allongea sur le lit, la nuisette retroussée, les cuisses écartées, l'origine du monde lui offrant sa tumultueuse touffe. Sébastien banda d'emblée et le flux fut si soudain que Sébastien suffocant dut se précipiter dans la salle d'eau. Le lavabo était empli d'une eau glauque dans laquelle nageaient quelques slips, il le vida mit les slips sur le bord, et n'eut que le temps de se débraguetter. Il éjacula, Jessie était là dans son dos, leurs visages se retrouvèrent dans le miroir.

    " Je te fais donc encore cet effet là lui dit Jessie, riante. Ta meuf ne t'a pas donné ce qu'il faut alors tant mieux pour moi, du moins pour l'instant, mais pour moi il faut que tu retrouves ton potentiel, viens. "

     Elle le prit par la main, l'entraîna vers l'alcôve et se remit au lit, Sébastien s'assit sur le bord déjà anéanti.

     Elle récita :

   - Ô parle-moi, j'écoute, ta parole sera un chant où rien d' humain ne reste, et comme le voyageur par un fleuve emporté qui glisse sur les flots par un beau soir d'été... Elle se foutait positivement de lui.

   -  Jessie, vraiment est-ce fini entre nous ?

  - J'aurais imaginé que tu commençasses par des préliminaires plus sensuels, les mots je m'en tape. C'est toi qui as rompu...

 -  Je n'ai toujours parlé que de break..

    Jessie, se retourna dans le lit, lui tournant le dos, déjà agacée. Sébastien fixa le creux de sa croupe, ostensible.

 ... Ne recommence pas, ou prends la porte .

     Elle si enjouée il y a cinq minutes encore, se refermait, le sourcil froncé, la lèvre mauvaise. Mais lui persistait. Comme toujours. L' entêtement imbécile des hommes.

 -  Tout est encore possible Jessie tout ! Le voyage en Turquie, les fiançailles, après...

 -   C'est mon cul que tu aimes Sébastien, comme ton ... comme ton... Jessie se tut.

   Leurs regards s'accrochèrent.

 -  Je n'aime que ton intelligence Sébastien et l'avenir qu'elle me garantira.

 -  Hum ! fit Sébastien.

 - Ce qu'il y a de bien Jessie c'est que tu nous conjugues au présent et au futur...

   Jessie poursuivait :

 -   Pour le reste tu n'es déjà pas un grand séducteur, et je dois dire que tes manières, tes caresses et tes retenues catho me soûlent désormais. Alors ne parlons plus des fiançailles que je considère rompues. Ma mère a eu ta mère au téléphone, elles se sont dites des choses qui n'étaient pas piquées des hannetons, et mets une croix tout de suite si tu ne l'as fait, sur le voyage à Antalaya ou fais-le avec ta meuf.

 -  Il y avait aussi les bagues de fiançailles, Jessie...

 -  Garde-les, tu en feras la surprise à une autre.

 -  Mais s'agissant du voyage en Turquie en juillet, j' hésite, ne pourrions-nous pas le faire ensemble... il y aurait au moins le plaisir de la découverte ensemble ...

 -   Tu repars quand à Paris ?

 -  Demain dimanche.

   Jessie bailla, s'étendit de nouveau écarta les jambes, se mit la main sur la chatte, ses doigts pianotèrent sur le parvis de sa vulve, l'index glissa vers ses lèvres et massa le clitoris nonchalamment, le diamant rose s'érigea, brilla...

    Sébastien la regardait assis sur une chaise. Son sexe se remit à bander.

 -    Oui la Turquie fit Jessie toujours se masturbant, rêveuse, ce serait une découverte...

 -  Jessie ...

 -  Quoi encore ne vois-tu pas que je me donne du plaisir...

 -  Jessie avec qui étais-tu l'autre jour quand je t'ai appelée au téléphone, tu n'étais pas seule ...

      Jessie alors se mit à s'astiquer frénétiquement le sexe qu'elle nommait son bouton d'or et les yeux fermés, les lèvres ouvertes, se pâmant, dans un souffle elle dit :

 -  Ah c'est pour ça que tu es revenu ! Je te l'ai dit l'on peut être seule, se sentir seule, mais être avec quelqu'un, je baisais, nous baisions.

 -  Vous baisiez ! c'était donc bien ça !

    Jessie tanguait, se caressant les seins aux pointes érigées, se caressant la chatte, paupières closes...

 -  Et toi tu ne baises pas avec ta poule à Paris ?

 -  Je n'ai ni poule, ni meuf Jessie sinon je ne reviendrai pas vers toi.

       Au regard de ce qu'était devenue Jessie à ses yeux Sébastien avait décidé qu'il deviendrait aussi retors qu'elle.

    Jessie hulula, raidit tout son corps, exulta, eut un long vagissement, au même moment, dans la même seconde Sébastien ferma les yeux ... Il empoigna son sexe et se rendit de nouveau dans la salle d'eau. Il en revint en se réajustant.

   Jessie paupières mi-closes l'observait. Tu ne te sens plus ! dis, en ce moment tu craches, tu n'arrêtes plus. C'est farcesque, deux éjaculations en cinq minutes, mon gros cochon de catho n'a plus de retenue. Elle faillit dire, c'est de famille.

   ... Mais on a bien joué, tu entends, la cloche sonne, la récréation est terminée, il faut se mettre en rang et rentrer en classe.

  -  Jessie mais nous ne nous sommes pas encore tout dit ! le voyage en Turquie, les ...

   D'un bon Jessie fut debout nue sur le lit : " Holà camarade, tu viens de jouir comme une bête, avec moi, du moins devant moi, c'est déjà énorme après tout ce qui s'est passé, et tu reviens me faire chier avec tes conneries. Entre nous c'est fini ! ni n- i !

  ...  Je croyais que tu étais revenu pour baiser, vivre enfin, mais tu me refourgues toutes tes vieilleries de bourge-catho-frontiste, allez dégage, cette fois je n'ai pas de sac poubelles à te bazarder, tu vois ça devient plus simple, rentre chez papa et maman et fais toi faire la prochaine turlute par ta meuf, mets une croix sur Jessie et surtout n'oublie pas de dire bonjour à ton père de la part de Jessie. Je suis certaine qu'il appréciera, surtout hein, n'oublie pas !

  -    Laisse mon père tranquille Jessie, il ne t'a rien fait, il n'a rien à voir avec notre histoire, et n'a jamais été désagréable avec toi. Je me casse, tu n'es plus celle que j'ai crue Jessie.

  -  C'est vrai tu connais mieux la couleur de mon cul que celle de mon âme … et si tu penses que ton père n'a rien avoir avec notre histoire... Mais Sébastien ne releva pas le propos.

  -  Jessie ! ... Et pour le voyage en Turquie ?

Elle le poussa vers la porte.

 - Tu attends quelqu'un ?

 - Mais monsieur serait jaloux ma parole !

Jessie marqua un silence, prit une inspiration et dit :

 -  Eh bien oui ! j'attends quelqu'un. Un vieux. Je me fais du fric avec les vieux, je leur ouvre mes cuisses. Je ne suis qu'une pauvre étudiante qui doit payer ses études, son loyer et sa bouffe...

   ... j'écarte mes cuisses, je leur ouvre ma chatte, je dégage ma fente et ils glissent un billet de cinquante euros dans ma tirelire.

   Sébastien était blême, alors c'était ça l'autre jour au téléphone, tu baisais avec un vieux !

   - Tu brûles, c'est presque ça, mais pas tout à fait ça encore, un qui sera bientôt vieux mais qui bosse encore, allez un effort, tu brûles !

  - Je n'en reviens pas Jessie, t'es une belle salope.

 - On fait ce que l'on peut chéri, salope qu'importe ! si je suis belle .

                                            µµµ

07052013 .

A Suivre 

     Dans le train du retour sur Paris, Sébastien Villepou fait une rencontre du troisième type.

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