Voyage intemporel

Sophie Lecherbonnier

Et si l’on s’en allait sans regard en arrière ! D’un pas libre et sauvage, franchissons la barrière !

 Laisse-moi te guider dans mes phantasmes fous, virées au goût magique, que j’inventerai pour nous. Traverser des contrées à nulle autre pareille, rencontrer ces printemps aux aurores de vermeil.

 Transcender le possible, partir en « Chimérie », ce monde que je t’invente au fil de mon envie.

 Viens partager mes nuits sur le dos des embruns, mes plongées abyssales jusqu’au petit matin.

 Vivre de l’eau, de l’air, du feu et de la terre. Je t’emmène avec moi, dans la brise du vent, voir naître la rose d’hier, survoler les saisons, modifier l’air du temps.

 Courons au crépuscule, hurler avec les loups, changer le bleu du ciel, la forme des cailloux.

 Allons regarder l’herbe pousser de l’intérieur, dormir dans les étoiles, rebaptiser les fleurs.

 Parcourir les tréfonds du secret de l’humain, fabriquer un enfant, lui parler de demain.

 Je veux te faire toucher ce qui ne le peut être, la texture du vent, l’esprit d’un sentiment,  le charme d’un « peut-être ».

 Si tu le veux aussi, je te transformerai. Demande ce que tu veux et je t’exaucerai.

 Dans ces errances perdues, rien n’est à s’interdire, parles-moi de tes rêves, de tes envies déchues. Je ferai de l’oubli ton plus beau souvenir.

 Tu peux me faire confiance quand la vie sera dure, nous partirons ensemble au-dessus des nuages, en attendant le temps que passent les orages; que se ferme la blessure.

 Reviendras-tu parfois accompagner mes rêves ? Partager mes voyages, le cœur baigné de fièvre. Emplir une nouvelle fois et ton cœur et la page.

 Mais je te laisse choisir, le moment, le plaisir; à toi de décider, je suis à tes côtés.

Et si l’on s’en allait sans regard en arrière ! D’un pas libre et sauvage, franchissons la barrière !

Laisse-moi te guider dans mes phantasmes fous, virées au goût magique, que j’inventerai pour nous. Traverser des contrées à nulle autre pareille, rencontrer ces printemps aux aurores de vermeil.

Transcender le possible, partir en « Chimérie », ce monde que je t’invente au fil de mon envie.

Viens partager mes nuits sur le dos des embruns, mes plongées abyssales jusqu’au petit matin.

Vivre de l’eau, de l’air, du feu et de la terre. Je t’emmène avec moi, dans la brise du vent, voir naître la rose d’hier, survoler les saisons, modifier l’air du temps.

Courons au crépuscule, hurler avec les loups, changer le bleu du ciel, la forme des cailloux.

 Allons regarder l’herbe pousser de l’intérieur, dormir dans les étoiles, rebaptiser les fleurs.

Parcourir les tréfonds du secret de l’humain, fabriquer un enfant, lui parler de demain.

Je veux te faire toucher ce qui ne le peut être, la texture du vent, l’esprit d’un sentiment,  le charme d’un « peut-être ».

 Si tu le veux aussi, je te transformerai. Demande ce que tu veux et je t’exaucerai.

Dans ces errances perdues, rien n’est à s’interdire, parles-moi de tes rêves, de tes envies déchues. Je ferai de l’oubli ton plus beau souvenir.

Tu peux me faire confiance quand la vie sera dure, nous partirons ensemble au-dessus des nuages, en attendant le temps que passent les orages; que se ferme la blessure.

 Reviendras-tu parfois accompagner mes rêves ? Partager mes voyages, le cœur baigné de fièvre. Emplir une nouvelle fois et ton cœur et la page.

 Mais je te laisse choisir, le moment, le plaisir; à toi de décider, je suis à tes côtés.

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