XXL

kephas

Short Cut III.

Une nuit d'été tandis qu'il est étendu nu sur le dos, un homme sent soudain un doux parfum familier de jasmin et de fleur de cerisier mêlés qui envahit l'espace autour de lui. Quelque chose bouge près du lit, des glissements de pieds sur le sol de bois, des sandales que l'on abandonne.
Une ombre brune se penche au-dessus de lui. Un tissu de soie le frôle, frôle son torse nu et son cœur s'affole. Il sent des lèvres se poser sur ses paupières l'une puis l'autre. Ces lèvres sont douces et fraîches, elles naviguent sur son front, sur son menton...la peau de son visage en tressaille, son sang entre en ébullition. Il n'ose pas bouger ni prononcer un mot. Il se laisse faire. Les lèvres se font plus précises et se posent sur sa bouche. Elles le butinent tendrement à petits coups. Imperceptiblement, il ouvre sa bouche, une langue s'y glisse, s'enroule autour de sa langue. Il s'essouffle hors d'haleine. Son corps se soulève vers ce corps dont il sent la chaleur au-dessus de lui. Une main se pose sur son torse pour le maintenir à distance mais il ne peut plus résister. Il tend ses bras dans l'obscurité, entoure la taille, ses mains glissent sur la soie légère, descendent sur les fesses. Il la sent frissonner, l'entend gémir doucement.
Il la voudrait toujours ainsi: sa peau contre sa peau. Ils s'embrassent encore, se serrent l'un contre l'autre. D'un mouvement souple, elle écarte les jambes de part et d'autre de son corps, relève son deshabillé et vient s'asseoir sur lui : Lentement, elle le fait entrer en elle. C'est chaud, c'est doux, c'est bon. Il se sent complètement accueilli, entouré par son intimité. Ils se correspondent, ils sont fait l'un pour l'autre, leurs bassins bougent en cadence onctueusement, délicieusement. Il s'enfonce toujours plus profondément tandis qu'elle vient au-devant de lui. Elle se laisse aller maintenant, pousse de petits cris de jouissance. Ils accèlérent le rythme, dansent l'un dans l'autre, agitent leurs fesses jusqu'à ce qu'il explose en elle, à grands jets libérateurs.

C'est alors qu'il se réveilla inondé...

Fin

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