Y...
Marc Laroche
Son cadet, je l'étais d'à peine une semaine.
Il est mort l'an dernier, aux abords de l'été.
Je ne dis pas, ici, quel homme il a été:
Qui saurait, d'un destin, dessiner le noumène?
Mari, père et patron, il fut dans maint domaine
Un homme de mesure et de sobriété,
Croyant en ces valeurs: Dieu, la Propriété,
Et tirant de sa foi son assurance amène.
Dans ce qu'il faut nommer quasi une autre vie,
Avant que d'épouser…(prénommons-là Sylvie),
Il fut le fiancé de ma chère moitié.
Malade et condamné, il voulut la revoir,
Lui dire ce qu'était être chef, son métier,
Et que rien n'opposait, pour lui, l'Être et l'Avoir.
Deux remarques:
- le vers 11 comporte évidemment une diérèse;
- l'abandon, dans les 4 derniers vers, de l'alternance rimes masculines, rimes féminines est délibéré, pour accentuer le caractère masculin de cette esquisse de portrait...
Quel bel hommage.
· Il y a presque 11 ans ·Helene Bartholin
Bonjour Doundoune. Merci pour cette appréciation, qui a pour première vertu de me rassurer sur le contenu de ce sonnet: avant d'être lu on ne sait jamais vraiment, quelles qu'aient pu avoir été nos intentions en écrivant, si on a touché juste.
· Il y a presque 11 ans ·Amitiés.
Marc Laroche
Marc Laroche
belle fluidité dans ce texte hommage d'une facture classique
· Il y a presque 11 ans ·reverrance
Bonjour, reverrance. La facture classique s'est imposée d'elle-même ici: on ne peut oser produire un hommage à quelqu'un dont la présence aux vivants est encore si proche sans peser chaque mot que l'on emploie.
· Il y a presque 11 ans ·Cordialement.
Marc Laroche
Marc Laroche