Y'a des jours comme ça...

Y’a des jours comme ça où on aimerait n’avoir à s’adresser qu’à la machine à café. Y’a des jours comme ça où on observe leur carnaval. Y’a des jours comme ça où nos yeux sont noirs. Y’a des jours comme ça où le spleen a remplacé saudade. Y’a des jours comme ça où parler nous paraît dérisoire. Y’a des jours comme ça le café est obligatoire. Y’a des jours comme ça où heureusement que c’est vendredi. Y’a des jours comme ça où on ne les déteste pas. Y’a des jours comme ça où juste on aimerait qu’ils ne soient pas là. Y’a des jours comme ça où on aime ses baskets. Y’a des jours comme ça où on n’aime pas le pain au chocolat. Y’a des jours comme ça où on ne pense qu’à son verre. Y’a des jours comme ça où on ne pense pas en vers. Y’a des jours comme ça où on déteste la boulangère. Y’a des jours comme ça où même le froid ne nous atteint pas. Y’a des jours comme ça où on n’aime pas être comme ça. Y’a des jours comme ça où en fait si on aime ça. Y’a des jours comme ça où on sait pas. Y’a des jours comme ça où on a envie d’écrire. Y’a des jours comme ça où le café brûle le palais. Y’a des jours comme ça où on déteste l’interdiction de fumer. Y’a des jours comme ça où l’écriture est intuitive. Y’a des jours comme ça où on se dit mais qui va me lire. Y’a des jours comme ça où tout nous paraît laid. Y’a des jours comme ça où le soleil ne pointe pas son nez. Y’a des jours comme ça où on ferait mieux de pas se lever. Y’a des jours comme ça où en fait on aimerait. Y’a des jours comme ça où ils nous font rigoler. Y’a des jours comme ça où par contre on ne va pas leur montrer. Y’a des jours comme ça où finalement le pain au chocolat n’est pas si mauvais. Y’a des jours comme ça où en fait, si, il l’est. Y’a des jours comme ça où on aimerait débrancher. Y’a des jours comme ça où on aimerait ne pas penser. Y’a des jours comme ça où on n’est bien qu’avec soi. Y’a des jours comme ça où on a envie que ça se voit. Y’a des jours comme ça.