Zion

Yasé 222


Les traits tirés vers le ciel, sentir cette nature déployer ses ailes

Seul hypothèse à nos racines, ce souffle berçant l'écueil des cimes

Douce harmonie des éléments si invisible à l'air du temps

Idéal brin de vie sur nos plaies endormies

Un murmure suave mystique sauvage

Zion, Zion

Toujours dans l'ombre de Babylone


Oublier les heurts, les échecs, la peur

Les cercles de l'histoire maquerelle spectrale sur les grimoires

Ce goût acide sur la peau, laisse le vent balayer les maux

L'œil ouvert à l'hypnose s'abreuver de lignes jusqu'à l'overdose

De doux messages ces paysages


Zion, Zion

Toujours dans l'ombre de Babylone


Dans la joie enivrer ses sens, ce tableau cette quintessence

La fragrance des fleurs, zéphire d'extase sur la torpeur

La tête dans les nuages être avide de bonheur

Pales contrastes d'un monde à la face si froide

Un temple de l'indifférence, le dos courbé sur ses narcisses

Toujours en quête d'un nouveau souffle

Signaler ce texte