25 février 2017
nawel-
La douleur et les larmes. Les pertes. La solitude.
Que répondre à ceux qui n'ont plus rien ? Comment leur insuffler l'espoir d'un après lorsqu'ils sont bloqués dans le présent à ressasser le passé ? Les horreurs qui se sont produites, le sang, les cris, les morts. Oh, tous ces morts. Juste la douleur, la souffrance d'un être qui a perdu tout ce qui lui apportait le bonheur. Il n'y a même pas de mots qui ne paraissent pas idiots et complètement inutiles à adresser à un homme qui ne peut rien faire de plus que crier ses larmes aux oiseaux, la tête levée, les bras écartés et tendus, paumes vers le ciel. Cet homme est impuissant face à ce qui le cloue sur Terre. Il ne vit plus que littéralement, mécaniquement, sans artifices. Il se lève, il se douche, il mange, il débarrasse, il va aux toilettes, il se lave les mains, il dort, il fait son lit, il se prépare à manger. Il dépérit. Mais bordel de merde. Un si joli sourire. Un enfant plein de vie, filant sur sa trottinette, des larmes aux yeux à cause du vent. Sa maman souriant derrière lui. Une vie simple et tellement vive. Juste le bonheur de respirer. Et puis d'un coup plus rien. Bam. Comme ça. Pas le temps de pleurer. De crier, d'avoir peur. De se dire “mince”. Non. Effacés, volés. Disparus. Tout ça sous le ciel des Hommes.
Un cri tes mots bouleversants et tellement vrais!
· Il y a environ 7 ans ·Colette Bonnet Seigue
merci!
· Il y a environ 7 ans ·nawel-
J'entends et ne peux que vous dire que je suis en empathie avec vous, que j'éprouve énormément de compassion avec tous ceux qui vivent des drames.
· Il y a plus de 7 ans ·divina-bonitas
merci beaucoup de m'avoir lu
· Il y a plus de 7 ans ·nawel-
C'est normal je trouve de lire ce texte. Je suis incapable de rester indifférente à la souffrance d'autrui. Offrir de la compassion est mince, alors j'essaye autant que possible d'y ajouter des pensées positives.
· Il y a plus de 7 ans ·divina-bonitas