A toi

mamzelle-vivi

                                       A toi

Dans mon regard, cette lueur grise qui me faisait si peur

Dans mon âme, cette flamme éteinte qui oubliait mes pas

Dans mon sourire inachevé, ce manque de moi.

Puis te voilà.

Dans mon cœur, si fort, que je tremble parfois.

Dans mes gestes pas à pas

Dans chaque balbutiement de mon chant

Tu étais là.

Ingrate et si silencieuse.

Trop grande pour te prendre dans mes bras

Mon regard est le tien,

clair sauf les jours d’orage, quand les brumes l’emportent.

Mon âme est tissée à la tienne, comme l’eau nourrit la terre.

La même flamme coule dans nos veines, coule dans nos bras.

Ton sourire me renvoie le mien.

Ni jumeaux, ni ennemis.

Plus profond encore.

Tes conseils je les connais par cœur

« Ne va pas courir les garçons, tu auras peur de toute façon »

A ce que tu m’as donné

A ma mère si louve que tu as épousé

A vous deux.

A cette Aventure

A notre façon.

L'air un peu con,

Engoncée dans mes déclarations.

Père et fille

J'avoue, c’est une sacrée leçon

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