A une comedienne
giewz
A une comedienne
Des contours du monde je crois porter le deuil
Mon regard tournesol est-il de circonstance ?
Puisque le champ est nu connais-tu la distance
Qui sépare mon ombre d'une âme en trompe l'œil ?
Artifices ! Artefact ! Tu biaises l'expérience
Et mes yeux se détournent de tes simagrées
Aux sacrilèges, aux poutres on pend quelques regrets
Aux simulacres on vend bien plus que sa conscience.
On s'éveille à la braise, on se chauffe au matin
Et le doux tremolo d'une voix de putain
Sonne plus vrai que quelques larmes sans empreinte
Je me couche au soleil et me dore à la lune
Dans les aubes fiévreuses je m'étends à la dune
Mes bras formant le V d'une vérité crainte.
Magnifiquement bien écrit !
· Il y a environ 7 ans ·sousmaplume
Imagé et si vrai.
· Il y a environ 7 ans ·Merci
unrienlabime