Adrien

Alice Farouche Rendu

Entre la vie et la mort

Comme s'élève les pleurs des étoiles

La vie s'accorde un souffle machinal

L'aube essuie d'un goutte à goutte primordial

Une âme abimée dans l'étreinte drainale


Comme prélève les sondes des ondes abyssales

L'espoir résonne d'amour sur la toile

Au levant essuyant l'air lacrymal

D'un corps animé d'un sax paradoxal


Comme élève des peurs cannibales

L'illusion emplit l'air d'un écho spatial

D'une flamme nimbée d'émotion pleurale

D'un sort injecté en bien ou en mal


Comme l'outre des vents en presse s'éraille

L'ennui s'enrobe de papillons aux ailes d'émail

Au matin qui remballe ses reflets d'écaille

Le courage d'estimer la seconde pariétale


Comme une loutre de Morphée d'un monde sidéral

La Clepsydre déroule un pillon de chandail

L'éveil se teinte d'une poussière pâle

D'un jour  de combat qui met la grand voile


Comme se foutre de sa destinée létale

D'un sablier aux infinis intervalles

Des mains dans la sienne le hâle

Vers l'horizon d'un lendemain de bataille


Comme une symphonie de métal

Les battements de ton coeur en spirale

D'une nuit au résonances carcérales

Rythment une renaissance brutale


Comme une perfusion foetale

La tendresse maternelle anime ton poitrail

Assure d'un Alizé l'autre gouvernail

Télépathe engagée aux lucioles matinales







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