Aime-toi et le ciel t'aidera.

Christophe Hulé

J'ai cette envie d'étaler sur la toile des mots, avec un gros pinceau, enfin sans nuances ni détails.

Des gros mots quoi, de ceux qui soulagent sur l'instant.

D'où vient parfois ce mal de vivre, cette idée conne d'en finir ?

Chacun aura la réponse, même si chacun a, ou aura vécu, la même chose, aime-toi et le ciel t'aimera, n'est-il pas ?

Que ces chacun ou chacune se souviennent à leur tour de la douleur du doute quand il adviendra.

Les vrais damnés sont ceux qui prédisent le mal aux autres, croyant ainsi y échapper.

Au lieu de se serrer les coudes, on préfère se foutre sur la gueule.


Ma mère est comme toutes les mères, elle veut le meilleur pour le fruit de sa chair.

Mais, évidemment, ce serait trop facile.

Est-il besoin d'expliciter ?


C'est presque plus facile pour les immigrés, qui en ont vu d'autres, quand on est rejeté d'office, pourquoi s'emmerder à plaire.


Qui peut prétendre  ne jamais avoir eu cette impression d'avoir tout donné et de ne jamais rien recevoir ?

Sauf si on a l'art de naviguer dans l'entre-deux, ce qu'on appelle l'hypocrisie, lèche-culs, langues de vipères, et silence en réunion.

On laisse volontiers les agneaux idéalistes tendre la perche, on oublie volontiers que ça arrange tout le monde, chacun y gagnera sans subir les conséquences.

Et c'est ainsi que les choses se passent, les idéalistes sont les idiots utiles.


Choisir de ne pas s'en faire est une force qui n'est pas donnée à tout le monde.

Chacun fait avec l'éducation qu'il a vécu.

La culpabilisation instillée dans l'enfance n'atteint pas la majorité, sinon le monde se porterait mieux.

C'est aussi la raison pour laquelle certains frustrés de la chose ont commis les pires abominations.


Ni ange ni démon mon petit tu seras.

Ta mère t'aime et t'aimera toujours.

Fais ce que tu dois faire, sans faire de mal à quiconque.

Mon fils tu es grand, et grand tu seras.

N'écoute pas les voix mauvaises.

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