ARABESQUES
Nadia Esteba
Poésie au quotidien
Arabesques
La place et les bancs sont vides
Les feuilles des platanes ne bruissent
Les heures s'égrènent,sous l'emprise
D'un monde nouveau
Elles voguent au galop
Entends gémir les branches des ifs.
Sous l'effet du vent.
D'ici, tu vois, en haut
Regarde, regarde ,sur l'eau!
La sérénité d'un banc de flamants
Le cou sous les ailes, dormant,
Se déploie en ribambelle.
Bouquets de plumes ébouriffées
Juste là, là,sur l'étang, au bord.
Leurs rêves, vont dans le même sens
Combien de temps encore
Serons nous spectateurs
Du rose poudré de ces fleurs
De ces bonheurs de la nature
Qu'aucune main impure
En un clin d'œil ne déflore.
La lune se baigne grisée,
Sur l'eau, frise son reflet.
Nadia ESTEBA
Toujours de beaux textes, j'aime ton écriture (pas facile décrire avec mon nouveau chaton, qui marche sur le
· Il y a presque 13 ans ·Heu! j'avais écrit un texte et mon chaton à tout effacé. La je l'ai viré, mais, têtu il revient à la charge, il a trois mois. Bon Je vais réécrire.
Il monte sur mon clavier, et il veut attraper le curseur, soit il verrouille mes chiffres ou ajoute des +++++ ou efface tout, comme ici! Je recommence à chaque fois parfois, de long texte. Et ça m'énerveeeee!
J'aime, et coup de cœur!pas plus car le revoilà.
Yvette Dujardin
j'y verrais bien la neige sans traces... puis des doigts... des doigts d'oiseau... puis celles d'un enfant... puis la nuit... Le sage? Coyote...
· Il y a presque 13 ans ·Pawel Reklewski