« Regarde mes doigts écartant l'infime soie
Regarde-les qui dégrafent cette part d'ombre en moi
Vois ce livre blanc que j'ouvre pour toi… »
J'attends fiévreusement le satin de ta langue
Qui, aux replis occultes, me défroisse
Et décrypte en circonvolutions la secrète fêlure
Je guette, haletante, la curiosité de tes doigts
Qui creusent l'anfractuosité
Et leur dextérité qui me fouille
En pôles opposés
Pour me délier
Et me relier à la fois
Je désire tes couilles
Qui sonnent l'angélus
Au clocher de mon cul
Je veux ton vit
Et sa raide fierté
Empalée en ma faille
Je veux ta queue
Et ses coups de boutoir
Explosant les remparts
Des ultimes pudeurs
Entre les pages ouvertes de mes jambes
Je le veux tout entier
Pour que reste à jamais
Le stigmate profond
De son brûlant signet…
toujours aussi brulant ;)))
· Il y a environ 6 ans ·Patrick Gonzalez
J'aime les trois premiers vers. Une belle façon si romantique d'avouer son désir..
· Il y a environ 6 ans ·Louve