au dela du miroir 4

oria

               Ils s'étaient donnés rendez-vous à dix-sept heure derriere le mur en parping qui separait leur quartier du grand terrain vague.C'était un lieu qu'il connaissait bien, qu'il aimait bien aussi, un lieu ou il venait souvent les week-end avec sa moto retrouver les autres jeunes. Ce terrain ils en avait fait leur lieu d'entrainement et y avaient amenagé un  veritable parcours fait de crevasses boueuses, de haies à sauter, de petits ponts à traverser ou encore de planches cloutées à franchir, qu'ils s'ingeniaient à rendre de à chaque fois un peu plus "hard", et, plus c'était difficile et dangereux et plus ils s'éclataient.Certains jours, lorsque l'essence venait à manquer ou qu'ils n'étaient pas assez nombreux pour relever les défis du parcours, ils demandaient à Momo de taguer sur le mur.Mais attention contrairement à ce que l'on pourrait croire ce n'était gagné  pas d'avance, car Momo était un veritable artiste! Il lui fallait d'abord de la musique, pas n'importe laquelle, du Rap, et puis il aimait se faire un tantinet prier...mais au bout du compte  lorsqu'il se mettait à dessiner, dans un silence quasi religieux, enfin, à part la musique qui semblait l'accompagner dans le moindre de ses gestes, il creait de veritables chef-d'oeuvres avec une facilité deconcertante sous les yeux ebahis de ses potes.Pas de doute Momo était vraiment doué.

Sous la lueur du lampadaire, transi de froid, Lyes 17 ans, regardait les tags en ruminant sa mauvaise humeur.A present il faisait nuit noir et  n'était toujours pas là.Il regarda une fois de plus sa montre,elle indiquait 17 heure 25.Il marmonna en grelottant:-"cinq minutes, pas une de plus et je me barre! qu'est ce qui m'a pris de l'écouter? je dois etre maso...".La neige recommença à tomber, Lyes enfonça davantage ses mains dans ses poches.Lui et Rom étaient copains depuis la nuit des temps, enfin plutot depuis qu'ils étaient tout petits, mais ils aimaient bien dire: "depuis la nuit des temps", ça donnait à leur amitié une dimenssion irrelle, sacrée et sans aucun doute c'est ce qu'elle était.Bien qu'en ce moment précis il aurait volontiers tordu le cou à son ami il ne pu s'empeché de sourire; avec Rom il avait eu les plus beaux moments de sa vie, et, si,  souvent il avait peur qu'un jour les mauvais cotés de Rom finissent par  prendre le dessus, jamais il ne  s'éloignerait de lui ,Rom était le frere qu'il n'avait jamais eu.  

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