au dela du miroir 5

oria

Lyes faisait les cents pas en soufflant dans ses mains gantées.Malgre le vent siberique qui lui brulait les yeux il ne pouvait détacher son regard de l'extémité du mur par ou était sensé arriver Rom. Une fois de plus il regarda sa montre, il jura grossierement.-"m.... qu'est-ce qu'il f...? 17h 25!." Il ajouta quelque chose sur la météo et les flocons de neiges qui tombaient. Lyes n'avait jamais aimé l'hiver, pas plus qu'il ne comprenait que des gens paient pour aller à la montagne et puissent éprouver du plaisir à faire du ski. Plus jeune, il avait été en classe de neige avec l'école, il n'en avait gardé comme souvenir que le froid, les bleus et les bosses, non décidemment, il préférait la mer et son sable chaud...Il soupira, ses pieds étaient glaçés et lui faisaient mal, l'eau avait du pénètraitt dans ses baskets usées, et, tremper ses chaussettes. Il se mit à sautiller sur place, histoire de se réchauffer un peu, en  sachant pertinemment  que cela ne servait à rien, la météo avait annoncé moins de zéro. Il se tourna un long moment vers le terrain plongé dans le noir, un frisson lui parcourut le dos, à cette heure, l'endroit était lugubre, un vrai coupe-gorge, plus rien à voir avec l'endroit bruyant qu'il connaissait. Lyes avait entendu dire que le terrain devait servir à la construction d'un centre commercial qui apporterait  à la fois un peu d'animation, des emplois aux jeunes chomeurs, et quI éviterait aux habitants  de leur ville d' aller se ravitailler ailleurs. On disait aussi qu'il  relierait la zone pavillonaire au grand ensemble, séparés depuis des décennies  par cet immense espace. Lyes sourit, plus de  frontiere en quelques sorte .Mais en attendant que la ville trouve les fonds necessaires au prrojet, le terrain faisait la joie des jeunes motards.Un bruit le tira de ses penséees.Il se retourna. A l'extrémité du mur, qu'il avait  guetté, lui semblait-il, depuis dès heures lui apparut la silhouette familière de Rom.

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