Au pays de mon enfance

lydine

Quand  un  bouquet  de  genêts  sauvages ,

Conduisent  mes  pensées  au  pays  de  l’enfance ,

J’oppose  aux  urbaines  violences ,

Le  tendre  souvenir  d’un  bonheur  sans  nuages .

Sur  la  colline  bercée par  le  chant  des  cigales ,

Au  bord  des  restanques  je  me  plais  à  marcher,

Le  mistral  occupé  à  gifler  en  spirale ,

Ma  frêle  silhouette  déstabilisée

Les  senteurs  du  lilas ,  aux  couleurs  empourprées,

Les  oliviers  d’argent,  dont  la  beauté  m’exhorte ,

A  poursuivre  le  vent ,  afin  qu’il  emporte ,

Mes  rêves  secrets  ,  vendangés  dans  les  prés .

Dans  ce  jardin  immense  au  décor  séculaire ,

Le  ciel  ténébreux  verse  une  pluie  d’éclairs ,

J’entame  en  solo  au  pied  du  figuier  tutélaire ,

Une  cueillette  de  fruits  extraordinaires

Caressé  par  l’arc-en-ciel  aux  teintes  rayonnantes ,

Le  seringa  m’invite  à  sentir  ses  opalines ,

Près  de  la  grille  d’entrée  aux  mélodies  grinçantes ,

J’entends  le  concert  des  cigales  en  colline.

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