Aube
dyonisos
A l'aube, les danseurs chavirés,
déversés, jaillissent défoncés,
inondent le pavé, éthérés,
Ivres d'alcool, ivres de fumée.
Zombies terribles, vociférant,
Sous les sublimes rutilements
De réverbères les aspergeant,
Dans la rue noire, d'un vif jet blanc.
Ils s'enfuient, voguent vers leur faubourg,
Agrippant leur éphémère amour,
Empruntant un aller sans retour
Vers le plaisir hâtif, sans détour.
Et tandis que Paris se réveille,
Eux, hagards, se mordillent à l'oreille,
Les fausses promesses, les merveilles,
D'un matin flamboyant sans sommeil.
une autre solitude à deux ....
· Il y a environ 7 ans ·li-belle-lule
Ah les aubes qui suivent les nuits fauves ....
· Il y a environ 7 ans ·reverrance