Automnale

lya

Petite automne, graine de folie
Comme les feuilles, les joues rougies

Elle est toute joie et sourires,
Légère comme un éclat de rire
Mais aussi fragile comme la mousse
Et les tremblantes feuilles rousses

Toute frémissante, elle a tord
Elle ne fait que tromper la mort
Qui bientôt couvrira son corps,
éclaboussures de feu et d’or,

En attendant ces jours sans fin
Elle rit de tout, elle rit de rien
Malgré tout elle s'interroge un brin :

"Quelle est donc l'étrange matière
Dont sont fait ces êtres qu'indiffère
La beauté de l'automne éphémère.
Etres de sang, d'os et de chairs ?
Plutôt de lourds métaux, de fer..."

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