Bel été

Je l'avoue, j'ai encore beaucoup de rancœur, de colère, et parfois même ce sentiment de dégoût. 
On ne m'avait jamais autant trahis de la sorte. C'est sans doute même la première fois que l'on me trahis, tout compte fait.
Non, les comptes ne sont pas encore faits car ce que je compte écrire n'aura rien de poétique, ma syntaxe ne sera pas jolie mais après tout, se faire tromper n'a rien de joli. Et ne comptons pas les fautes surement présentes dans cet écrit miteux, j'en ai rien à faire, ce n'est pas moi qui ai fauté de toute façon.
Ah oui et j'ai dit tromper ? Si seulement il n'y avait eu que ca. 

Trois mots d'ordre : Break - Tromperie - Rupture.
Ma position : Subir. Malgré tous les efforts que j'ai donné pour réparer les morceaux que tu avais toi-même brisé. Malgré toute la compréhension dont j'ai tenté de faire preuve pour te trouver des excuses.

Aucun regret dans tes yeux, ni même au son de ta voix. Aucune envie de te battre pour "nous", du moins de ce qu'il en restait. Juste des propos "scandaleux" (à mon sens bien sûr), des explications absurdes, et des faux espoirs à la hauteur de ton égo quelque peu surdimensionné, le tout en guise de superbes claques émotionnelles. 
Mais je retiens tes lâches excuses pour m'avoir fait du mal. Ca a dû être un bel effort pour toi de me dire ça, ça mérite tous mes applaudissements ! Quant à moi, je suis désolée que tu aie dû salir nos souvenirs. Oui, "salir" c'est bien le mot pour moi.
Je suis peut être toujours en colère, mais ça ne m'empêche pas de te souhaiter tout le bonheur du monde, sincèrement ...
Vas, profites de ta "jeunesse" et de tes nombreuses conquêtes actuelles et celles à venir. Amuse-toi ! Jouis autant que tu m'as fait souffrir ! Et surtout, ne reviens pas. Jamais serait même le mieux.

Ce fut un très bel été.