BERLANGE ET SES ROBOTS
suemai
Un jour, feuilletant un de ces sites où l'on retrouve de tout
Son regard fut attiré par ce reluisant visage amer et doux
Sur prix épinglé, rouge argenté, il se vendait au plus offrant
D'un tel ennui, elle s'offrit son nouvel ami, tel un présent
*
L'observant d'yeux d'une mère vaguant au vent des solitaires,
Elle ne put que percevoir ce sourire, aux allures mécaniques
Que servitude, depuis ces temps nouveaux, aux odeurs austères
Ne laissait qu'entrevoir qu'une petite peine, qu'à peine unique
*
Toudou enivrait la maison de ce goût de lavande, si douce sensualité
Berlange s'aveuglait de reflets, couleur secrets oubliés des saisons
Vint un soir magnifique où Berlange, à mille temps et lieux de se douter,
Se vit chevaucher d'un chaud robot brandissant haut, flamme et fanion
*
Que de nuits de jouissances, là où Berlange, n'osait jamais poser le pied
Elle en redemandait. Le petit robot, aux aguets, s'exécutait, se donnait et l'aimait
Berlange regretta, cette lointaine vision de l'ange, qu'impatiente, elle désirait,
Aussi vaste que l'entier des océans, là où se découpent ces mères de pérennité
*
On lui conseilla Dardemo ancien roi, déchu laquais, d'une vaste connaissance
Berlange s'y rendit. L'homme en perdait ses mots, si lourde tâche, on lui prêtait
De son regard Berlange lui dit, que lui seul pouvait lui rendre ce qu'on lui devait
Tristement, Dardemo accepta l'impossible : rendre l'âme à un robot sans conscience
*
Dardemo y travailla autant qu'un dieu prit de temps à supputer et créer l'univers
Un jour, ses yeux s'illuminèrent. Un petit garçon l'entretenait, de poésies et galaxies
Berlange vint aussitôt récupérer cet enfant inespéré, fruit idyllique de tant d'interdits
Elle le berçait des nuits entières, attendant que la terre crache ses derniers viscères
*
Heureuse et malheureuse, Berlange se languissait et regrettait ce pays aux mille feux
Un soir son corps trahissant ce besoin si naturel de sentir en elle, briller l'étincelle
Fébrile, elle se retrouva fouillant cet endroit, où l'on vend tant de l'enfer, que du ciel
Elle reconnut son petit robot, tout brillant, grand conquérant d'un lieu, si merveilleux
***
«Il fut une fois Berlange, entourée de ses amours : Les petits robots.»
HELLo, Sophina outre-Atlantique !
· Il y a plus de 8 ans ·Here is... the herborist...
rimaillon
hey, salut toi. Je pensais t'avoir perdu comme ami. J'ai plutôt été méchante avec toi à notre dernier contact,. Je te prie de m'excuser. Je suis vraiment heureuse de te retrouver. une grosse bise So
· Il y a plus de 8 ans ·suemai
J'aime çà, quand c'est bazar...
· Il y a plus de 8 ans ·effect
Le «Big Bazar, fais comme le robot»^^ non je blague, je comprends. J,ai, à quelque part réécrit l’histoire de Pinocchio, qui devient celle de Berlange tiraillée entre l'enfant qu'elle désire et le petit robot lui faisant découvrir sa sexualité. Cool de te lire mon ami, bises Sue.
· Il y a plus de 8 ans ·suemai
Etrange et poétique.... :-)
· Il y a plus de 8 ans ·Maud Garnier
alô Maud (sans e)^^ c'est un peu le style d'écriture qui est étrange avant tout, enfin je crois; une prose poétique. Je ne me souviens plus comment tout ça s'est fait, je devais siphonnée un fond de bouteille de scotch^^
· Il y a plus de 8 ans ·au fait, j'aimerais discuter d'une création commune, moi texte et toi dessins et/ou influence d'un coté comme de l'autre. Si l'idée peut t'intéresser... bise, Sue
suemai