Bis repetita

Bonjour,

En arrivant ce matin au bureau, je me suis aperçue que l'une de nos chères collègues avait gentiment pris sur son temps libre chez elle pour nous concocter un délicieux gâteau au citron, je me réjouissais d'avance de pouvoir agrémenter mon café de 10h.

Hélas, avant de pouvoir déguster cette pause ô combien méritée, j'ai dû remettre de l'eau dans la cafetière, enlever la capsule de café utilisée mais non jetée…

Je me disais que je pourrais profiter plus longuement de la pause de midi, naïve que je suis !

Avant de déjeuner, il a fallu nettoyer les tables des miettes de gâteaux, seuls vestiges de la pause matinale ainsi que l'assiette vide (oui, je sais, une assiette vide est la preuve que l'on s'est régalé, mais tout de même… plus d'assiette du tout parce qu'elle est propre et rangée le montre tout autant, non ?).

Après déjeuner, alors que je m'apprêtais à reprendre le collier, j'ai cru défaillir et LA, je me suis dit, TROP C'EST TROP !!  la bonde de l'évier de la cuisine est pleine de petits pois et de morceaux de carottes !!

Alors je sais, ce n'est pas agréable de ramasser dans l'évier les reliefs d'un repas qu'on est déjà peut être en train de regretter, mais je vous rappelle qu'il y a un objet du quotidien très pratique, qui porte le nom d'un député dont tout le monde se fout : la poubelle !! si vous ne voulez pas ramasser dans l'évier, mettez vos miasmes dans la poubelle AVANT de laver vos ustensiles, sinon, prenez sur vous, respirez un bon coup et tant que vous avez les mains dans la mousse du produit vaisselle, profitez-en pour attraper ces disgracieux morceaux et les mettre à leur place !! vous irez vomir après si ça vous dégoute tant que ça, mais au moins, ce ne sera pas moi !

Dussè-je passer pour une rabat-joie ou une radoteuse, je vous rappelle que les règles de savoir-vivre ne sont pas comme celles du Code de la Route, elles s'appliquent aussi dans les lieux privés et que, si nous ne sommes pas capables de tenir la salle de pause dans un état de propreté minimum, cette salle pourrait bien être appelée à disparaître au profit d'un joli bureau pour répondre à nos besoins croissants de place.

J'ai le privilège d'être l'une des 2 plus anciennes de la société et nous avons dû à une certaine époque batailler ferme pour obtenir cette salle de pause et je ne supporterai pas de devoir l'abandonner parce que certains (nes) ne sont pas encore sortis des jupes de leurs mères et ont pris la sale habitude que quelqu'un d'autre passe l'éponge, moi je la passe pas.

A bon entendeur….

Et merci de faire passer le message à celles ou ceux qui échappent à mon courroux juste parce que je n'ai pas leur adresse mail, rassurez les, ce n'est pas une faveur de ma part ! (et oui, je suis énervée, na !)