BLANCHE-NEIGE ET LES CENT "DRILLONS"
suemai
Sous l'œil clos de la belle dormante, un baisée se fait attendre. Peureux, anxieux ou gueux, la rixe plaira à tous! Tout au fond d'un "vers" béant et craquant, gît le refrain d'une moribonde – cette baladeuse expiant sa rage. Un seigneur accourra-t-il ?, se lovera-t-il dans des draps nappés de péchés, souillés du sang putréfié auprès d'une Blanche-morte rougissante d'un éternel sourire ?... Non!
Puis, vint cette pomme à l'odeur d'une peau vermeille – le paradis aux sueurs des palais enchantés. La belle en croqua de ses dents douces et éclatantes. Mal lui en prit, un sommeil effréné la gagna. Un seigneur accourra-t-il ?, s'inclinera-t-il au-dessus du corps de l'inconsciente gisant dans des draps nappés de péchés, souillés de cette feinte bonté à la sournoise beauté?... Non!
Sept des cent nains nommés « Drillons », s'épuisaient à pleurer cette aimante jeune fille condamnés au malheur extrême. Ils tentèrent tout, mais tout ne suffisait pas. Les « Drillons», à la légendaire cupidité, demeuraient muets, voyant s'éteindre, petit à petit, ce vœu démentiel d'une précaire célébrité.
L'intrépide hennissement d'un cheval portant à dos ferme un cavalier de naissance noble surprit la forêt toute entière. Posant pied à terre, les « Drillons » constatèrent un visage à la laideur extrême et portant le sceau des armoiries des enfers. D'un pas négligeant, l'intrus se rendit au dessus de ces deux corps aux similaires beautés et cracha au visage de ces damoiselles. Elles s'éveillèrent dans une parfaite synchronie. Apercevant ce prince ténébreux, aux yeux rutilant d'une flamme infecte, elles en tombèrent d'un fol et incompréhensible amour. Il ricana, puis s'enfuit aussitôt.
Les « Drillons », sur le coup de l'émotion, se ruèrent sur les paillasses où elles étaient allongées. Dans une vision d'horreur, les princesses devinrent d'une hideur indescriptible, similaire à celle du mystérieux chevalier. Les "Drillons" s'enfuirent laissant ces deux êtres innommables livrés à elles-mêmes.
Soudain, elles se levèrent et se regardèrent et d'un même élan se tombèrent dans les bras. Un grand amour naissait. Elles prirent, main dans la main, le chemin menant au royaume. La difformité, accomplissant sa puissante magie, elles furent férocement expulsées hors des lieux. Elles marchèrent un temps. Un village de petite taille s'élevait tout au loin. Elles trouvèrent maisons et vécurent heureuses jusqu'à la fin de leur horrible vie.
alo Sophie ;))))
· Il y a plus de 4 ans ·Patrick Gonzalez
alô toi, ce commentaire élogieux me touche profondément ^^^^ va pour le ( :)))) ) que j'imagine dans le (bien connu alo) bise +++
· Il y a plus de 4 ans ·suemai
Deux contes qui finissent en publicité... étrange... bises
· Il y a plus de 4 ans ·Maud Garnier
alô toi, il s'agit d'humour disons noir - l'étrangeté n'est-elle pas l'apanage de l'étrangère… bisous XXX
· Il y a plus de 4 ans ·suemai
Bisous itou :-)) ☆♡☆
· Il y a plus de 4 ans ·Maud Garnier