Blue

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I. SYNOPSIS

Blue

Nous sommes à une époque où très peu d’êtres humains ont connu la vie avant internet. Le monde a changé et l’usage d’internet est devenu indispensable. Quoi de mieux pour connecter les êtres humains qu’un réseau social aux fonctionnalités qui répondent a chacun de leur besoin ? « Blue » est le réseau social qui a réussi à s’imposer au bout d’une guerre marketing qui aura duré plus de cinq ans. Blue n’a pas de limites. Blue répond au moindre de vos désirs.

Vous avez envie d’une nouvelle paire de chaussures ? Blue vous envoie un message avec le lien internet correspondant. Vous écrivez à vos amis que vous souhaitez aller danser, Blue vous inscrit sur la liste VIP d’une boite de nuit avant même que vous ayez décidé laquelle vous conviendra le mieux.

Avec Blue, « The Sky is the limit ». Son fondateur, Joey McFerty, jeune anglais de 32 ans, a pour seul dessein de répondre au besoin de son client. Vous.
Mais jusqu'à quel point ?

Pour faciliter le travail de la police, Blue « conseille » de mettre à jour son statut, en précisant la géo-localisation, une fois toutes les vingt-quatre heures. Pas de statut pendant plus de trois jours ? Vos proches, ajoutés dans une liste de contacts d’urgence sont alertés. Ils peuvent ainsi mettre à jour votre statut à votre place pour que vos amis ne s’inquiètent pas. Si cela vient à faillir, la police est contactée. Blue est devenu un instrument pour défendre la sécurité des habitants.

Blue fait désormais partie de la vie de tous, y compris entreprises et gouvernements. Au journal télévisé, des bulletins d’humeur sont diffusés. En effet, avec Blue, il est possible d’analyser les statuts Blue de toute une région, et visualiser l’état moral général de cette région par un système de nuages plus ou moins colorés. Ainsi le mot « peur », implique la couleur grise, « je suis heureux » se traduira en tons jaunes et orange.

Et ce ne sont que les caractéristiques principales de Blue. Blue a bien plus à offrir.

Les parents en général ouvrent un compte Blue à la naissance de leur enfant. Il est perçu comme très marginal de ne pas le faire.

Déroulé de l’histoire

Situation initiale

Ana, jeune adolescente de 17 ans, a perdu son père il y a trois semaines. C’est une période de deuil pour elle et sa mère. Son père a été retrouvé pendu dans leur salon. Sa mère a été gravement traumatisée par la mort de son mari, et est tombée dans une léthargie qu’Ana ne parvient pas à briser. Ana et sa mère se parlent moins, voir plus du tout. Ana entend souvent sa mère pleurer.

Ana est déchirée entre la volonté de garder son chagrin pour elle, et l’habitude de tout partager sur Blue. D’autant plus qu’elle ne croit pas au suicide de son père, mais ne peut en parler à personne.

A son retour de l’école, sur les écrans géants elle apprend que le compte d’un « disparu », Eol, a été piraté. En effet son statut avait été mis à jour par un hacker laissant croire qu’il avait été retrouvé. Eol a disparu depuis cent-trente jours, la plus longue disparition connue dans l’école d’Ana.

Les attaques de Hackers se font de plus fréquentes, mais être hacker c’est comme être un hors la loi, un renégat. Ana pense à ce jeune homme disparu, et a l’impression de le connaître.

Événements principaux

1)     Le journal : Alors qu’elle fait un cauchemar, Ana se réveille en pleine nuit. Elle souhaite prendre l’air et ouvre sa baie vitrée qui donne sur un jardin à l’arrière de la maison. A ses pieds elle voit ce qui ressemble à un livre. C’est un journal. Ana n’a jamais vu de « vrai » papier, à part au musée ou à la bibliothèque, où les livres physiques ne sont pas accessibles au grand public. Le papier a été banni suite à une campagne pour sauver l’environnement. Même si la littérature est largement diffusée, le livre représente donc un objet tabou. Ana est d’abord effrayée, puis décide de s’approprier ce cadeau fait par un inconnu, et se met à écrire

2)     Eol : Ana met un mot là où elle a trouvé le livre, et espère découvrir celui ou celle qui l’y a mis. Plusieurs jours passent sans que personne ne vienne la nuit. Ana, fatiguée de ces nuits de veille, s’endort plusieurs fois en cours. Jusqu’à un soir où les pas dans le jardin la font sortir de sa rêverie. Elle sursaute et ouvre la porte vitrée. Elle se retrouve face à face avec Eol, le « disparu ». ll part en courant avant qu’elle n’ait pu lui parler.

3)     L’amie d’Ana, Eli, a disparu. Elle n’a pas mis à jour son statut pendant un week-end entier. Ana est contactée. Un coup de fil à Eli, et Ana apprend qu’elle est gravement malade. Eli lui demande de mettre à jour son statut pour les deux prochaines semaines. Quand elle propose de passer la voir, Eli se déclare contagieuse. Ana a l’impression qu’Eli ne lui dit pas tout, mais elle fait confiance à son amie.

4)     Eol et Ana : Après l’incident du journal, suit une période où ils échangent par mots interposés, Ana prévient Eol qu’elle ne le dénoncera pas. C’est ainsi que Eol et Ana deviennent amis, et Ana en apprend plus sur le monde des disparus. Eol connaissait aussi le père d’Ana, mais n’en sait pas beaucoup plus qu’elle sur sa disparition. Lui non plus ne croit pas au suicide.

5)     Les « disparus » : Sur l’insistance d’Ana, Eol accepte de l’amener au repaire des disparus.  C’est en dehors de la ville, dans des anciennes cités désaffectées. Eol la fait passer par des chemins couverts parce que la police rode autour de cette zone. Le repaire est au dernier étage d’un immeuble. Il y a un système de poulies pour monter à l’étage. Le spectacle surprend Ana. Dans un coin, des piles de livres s’entassent. Des ordinateurs un peu désuets sont alignés et cinq personnes sont penchées dessus. Des hackers. C’est là qu’elle apprend que le but principal de ce groupe est d’empêcher le fonctionnement de Blue. Des armes sont entassées dans un coin. Dans une salle plus loin, des personnes s’entassent, jouant aux cartes, mangeant de la nourriture déshydratée. Ana est dans un autre monde. Elle a la tête qui tourne et veut s’en aller. Elle souhaite quitter le repaire. Elle repart sur ses pas en courant, Eol essaie de l’en empêcher. Quand elle essaie de sortir par une trappe dans le toit, des phares lui arrivent en plein visage. Elle perd son équilibre, tombe de l’échelle et se tord la cheville.

6)     Ana a failli faire repérer les disparus: L’imprudence d’Ana aurait pu leur coûter leur cachette. Les disparus par précaution déplacent leurs ordinateurs principaux< ; Ana ne peut pas marcher. Ana n’a pas le choix, elle ne peut pas s’en aller, Eol qui aurait pu l’aider se retrouve pris dans la panique de l’évacuation, et face à la tension des hackers, elle se retrouve coincée. Elle obtient d’eux de mettre à jour son statut pour ne pas être déclarée disparue. Mais problèmes : Comment faire en sorte que sa mère ne s’inquiète pas ? Et l’école ?

7)     Une fois la panique passée, qui était une fausse alerte, Eol convaint les hackers de créer un hologramme élaboré. L’idée est d’avoir une grosse dispute entre Ana et sa mère, qu’Ana – ou plutôt son hologramme- craque complètement émotionnellement, ce qui leur permettrait de gagner quelques jours où Ana ne parlerait pas à sa mère, et n’irait pas en cours. Ils utilisent le chagrin comme excuse.

8)     Parmi les personnes qui se cachaient, Ana découvre son amie Eli, couverte de bleus et de morsures. Eli a bel et bien quitté la maison. Ana apprend qu’elle avait été battue par son père un soir où il était ivre, et qu’elle avait fui la maison. (où dans l’histoire ?)

9)     Ana passe quatre jours dans le repaire des hackers. Un vieux hacker, Martin, lui en apprend plus sur son père, et son travail de journaliste. Il avait visité le repaire plusieurs fois avant sa mort, sans clairement expliquer ce qu’il y recherchait. Il s’intéressait particulièrement au fonctionnement de Blue, et son impact sociologique. Les choses se clarifient, mais Ana n’est pas satisfaite. Si Blue est le problème, Blue serait la prochaine étape de sa recherche.

 

Situation finale

Ana parvient finalement à rentrer chez elle avec l’aide d’Eol. Elle règle les choses avec sa mère en rentrant, mais les choses qu’elle a apprises chez les hackers sont gravées à jamais. L’envie de savoir ce qui est arrivé à son père est d’autant plus forte. Comment s’y prendre ? Infiltrer Blue ? Doit-elle devenir  un hacker elle-même, ou pire une disparue. Ana est déchirée entre ses deux vies. Le confort de sa vie d’avant est en conflit avec la réalisation que Blue ne laisse aucune place a la vie privée et serait beaucoup plus dangereux que ce qu’elle pense. Et si Blue avait quelque chose à voir dans la mort de son père, le danger est réel.

II.INCIPIT

Les vingt-cinq notifications clignotent sur l’écran. Cela fait une semaine que je n’ai pas lu mes messages Blue. J’en avais marre. Marre des « Bon courage », marre des « ça ira ». Moi ce que je veux leur dire, c’est « vos gueules, à tous. Rien à foutre que vous sachiez ce que je ressens ».

Je me décide pour un « De retour en cours », plat, sans émotion et sans intérêt, et n’attend  pas le premier commentaire qui je le sais, ne saurais tarder. « De retour en cours », quand ce que je veux vraiment dire c’est « mon père est mort, je suis triste, je ne veux parler à personne ».

J’attrape ma tablette sur le lit et je descends les escaliers. Ma mère est devant l’écran de l’ordinateur. Elle le fixe et ne bouge pas. Je remarque la tasse de café pleine sur la table, une tranche de pain à peine grignotée. Les fleurs dans le vase sont mortes. Tout dans cette maison semble mort.

« Bonjour maman ». Pas de réponse. Je m’approche d’elle et lui caresse ses longs cheveux blonds. Elle se retourne lentement, avec ce même regard vide qu’elle a depuis qu’on a retrouvé mon père pendu dans le salon.

« Bonjour ma chérie ». Elle me prend la main. Ses doigts sont glacés. Elle me sert la main doucement, et tourne de nouveau la tête vers l’écran. Dessus, les nouvelles, qu’elle scrute constamment depuis des jours. Je ne sais pas ce qu’elle recherche, et je ne veux pas vraiment savoir. Je pose mon casque sur mes oreilles, met du Kas à fond, ouvre la porte en grand et me décide d’affronter l’air froid du matin.

Dix minutes avant le début des cours, j’arrive au lycée. Pourquoi ai-je l’impression qu’il a changé ? Pourquoi tous ces visages familiers ont-ils pourtant l’air différent ?

Une silhouette se tient debout sur les marches, mains posées sur les hanches. En me voyant elle saute plusieurs plusieurs et est en face de moi en un bond. Elle me fait un grand sourire, et avant que je puisse le lui rendre, me prends dans ses bras. Ou du moins m’attrape les hanches et pose sa tête contre ma poitrine. Je referme les bras sur son dos, et sourit à mon tour. Eli. Eli est mon amie depuis aussi longtemps que je peux me souvenir. Elle est bien plus petite que moi, et frêle comme une poupée de porcelaine. Elle ne marche pas, elle sautille, et elle dégage une aura qui fait qu’à ses côtés, je me sens tout de suite apaisée.

-        Ana, tu m’as tellement manqué, dit-elle en appuyant sur le tell- de tellement. C’était nul ici sans toi.

-        Toi aussi tu m’as manqué Eli.

Un silence d’une demi-seconde s’installe. Je ne veux pas évoquer la raison de mon absence, et Eli ne veut pas être la première à en parler. J’apprécie qu’elle ne dise rien de stupide du genre « je suis désolée pour ton père » ou « je sais ce que tu ressens », expressions que je n’ai que trop entendues ces derniers jours, d’autant plus agaçantes que venant de la bouche de parfaits étrangers.

Je place mon bras autour des épaules d’Eli et nous avançons vers l’entrée. Dans les cinq minutes qui précèdent le début des cours, elle se lance dans un récit enjoué de tous les événements des trois dernières semaines : qui sort avec qui, les divers scandales Blue, les blagues à hologrammes.  Eli à réussi à m’arracher un rire en me racontant l’histoire de Joan, l’un des plus grands coureurs du lycée, qui a posté à sa petite Amie du moment, Lea, qu’elle lui manquait et qu’il pensait à elle. Sauf qu’il avait oublié de désactiver la géo-localisation, et que le message avait été posté de la maison de Idi, la meilleure Amie de Léa, qui était censée être coincée chez elle pour cause de maladie contagieuse. Inutile de dire que ni LEa, ni Idi n’ont été impressionnées par Joan, surtout après que des âmes, potentiellement bien intentionnées, aient pointé du doigt la petite anomalie géographique.

C’est de justesse que nous arrivons en cours de langue. Je passe la porte juste à temps pour poser la main sur le capteur à l’entrée. 09 :00. Je ne suis pas en retard. Le cours d’anglais passe vite. Je me connecte au Blue de l’école et discute avec Amy, qui vit en Irlande et qui parle avec un accent à couper au couteau. Nous échangeons des banalités, et j’évite les questions concernant mon absence des derniers jours, puis Amy se lance dans la couverture des notions du jour, et je me perds dans ses mots. La matinée passe plus vite que je ne l’aurais imaginé. Certaines personnes font un petit signe de tête en me voyant dans les couloirs, d’autres personnes que je ne connais pas me disent bonjour, et d’autres semblent ne pas trop savoir par quel bout me prendre.
Le suicide n’est pas chose courante dans ce coin de France. Pas étonnant que des gamins de quinze ans  ne sachent pas comment approcher une fille de suicidé…

Treize heures. Fin des cours, je suis dispensée d’activité physique pour la semaine qui vient, dû à  mon « choc émotionnel ». Je flâne dans les couloirs en attendant qu’Eli finisse son cours de bio.
Je m’appuie sur une rangée de casiers, poursuivant ma ronde des hochements de tête, quand les écrans géants du couloir se mettent à clignoter. Encore une attaque de hacker.

Eol, 18 ans, disparu depuis cent trente jours, s’est fait pirater son compte. Les attaques de hacker étaient déjà fréquentes il y a quelques semaines, mais ce visage est familier. Je n’arrive pourtant pas à le placer. Eli, après avoir passé plus d’une centaine de jours sans poster de statuts Blue, et donc porté automatiquement sur la liste des disparus nationaux, a publié un statut ce matin. Les enquêtes ont prouvé que le statut n’était pas d’Eol, et qu’ainsi son compte Blue avait été piraté. Le contenu de ces statuts pirates demeurent un mystère pour tous…

Eli débarque en courant de sa salle de cours et me fait une légère bourrade. Elle regarde dans la direction de l’écran et sort un : « je ne suis pas disparu, je me dors la pilule sur une plage à St-trop bande de losers ». Nous éclatons de rire et quittons l’école bras dessus, bras dessous. Le débit de paroles incessant d’Eli me permet d’arrêter de penser.

Quand j’arrive à la maison, ma mère n’a pas bougé de devant l’écran. Elle clique maintenant frénétiquement et ne lève même pas les yeux en m’entendant pousser la porte. J’attrape délicatement la tasse de café froid et la verse dans l’évier. Je m’approche de ma mère. J’aimerais qu’elle me voie, qu’elle me parle, mais je suis comme invisible dans cette maison. Le docteur dit que c’est dû à un choc passager. Moi aussi j’aimerais pouvoir être sous le choc et ne pas bouger de ma chambre. Mais pourtant je bouge moi. Elle ne fait rien, et ne dit rien. Elle mange à peine.

« Maman », je dis doucement.

« Maman », je dis un peu plus fort.
« Maman ! » je crie finalement. Elle se retourne en sursaut et me fixe de ses yeux bleus. Pendant une seconde, je m’en veux de lui avoir fait peur. Elle ne dit rien, et je m’approche d’elle et la prend dans mes bras. Je lui caresse les cheveux pendant quelques minutes, puis la prends par la main et l’emmène en direction de sa chambre. Là je sais qu’elle fera une suite de mouvements machinaux, se laver, se brosser les cheveux, et se mettre au lit, et au fond de moi je me dirai que tout n’est pas complètement fichu.

 

III. PERSONNAGES

Ana

Seize ans.

Lieu de naissance : Paris, France

Caractéristiques physiques : De père noir et mère blanche, Ana est métisse, yeux bruns, cheveux bruns, courts et frisés. 1m70, elle est plutôt mince et athlétique. Elle a toujours fait beaucoup de sport, donc de l’athlétisme et de la danse classique, ce qui lui donnent endurance et souplesse.

Ana est le diminutif d’Anastasia, le nom de sa grand-mère du coté de sa mère.

Style vestimentaires : Ana a une personnalité plutot discrète, qu’elle semble compenser avec un style vestimentaire assez décalé. Elle porte souvent des longues jupes et des bottines.  Elle porte peu de bijoux, seulement ceux offerts par ses parents, ce qui se résument à une paire de boucles d’oreilles en perles, et une bague avec une pierre de X offerte par son père. Elle porte un piercing à la narine droite, et un en haut de l’oreille gauche.

Ses parents/ sa famille : Ana est fille unique. Sa famille est peu étendue. Sa mère a deux sœurs qui vivent en Ukraine. Son père a une grande famille dans les anciennes antilles françaises, maintenant indépendantes.

Personnalité :

Qualités : un grand sang-froid, et une faculté à analyser les problèmes et à les régler de maniere rationnelle.  Du courage et de la volonté.
Défauts : Un manque de confiance en soi, et d’estime de soi, qui la fait penser qu’elle n’est pas aussi capable qu’elle l’est vraiment.

 

Eol

18 ans

Lieu de naissance : Stockholm, Suède. A déménagé avec ses parents dans la banlieue parisienne quand il avait cinq ans. Parle donc suédois et français couramment.

Caractéristiques physiques : Blanc, cheveux bruns bouclés, yeux verts, 1m78. De corpulence plutôt mince mais musclée. Il a pratiqué le basket comme meneur quand il était plus jeune, donc a une bonne détente.

Style vestimentaire : Jeans, t-shirt et sweatshirt à capuche, le tout très sombres. Il porte toujours une paire de mitaines en cuir.

Ses parents /sa famille : Le père d’Eol a quitté sa mère quand il avait dix ans. Sa mère vivait seule avec lui et son petit frère, Jack, qui a maintenant 12 ans. Maintenant qu’Eol est un disparu, sa mère se retrouve seule à élever Jack. Ceci lui cause beaucoup de culpabilité, et il y a plusieurs moments où Eol prend des risques pour donner des signes de vie à sa famille pour la rassurer.

Qualités : Très agile de ses mains, et très créatif. Il est doué pour créer des visuels et des hologrammes. Il utilise beaucoup de papier pour dessiner, ce qui horrifie Ana.

Défauts: Parfois imprudent, et peut s’énerver facilement

 

Eli

15 ans

Lieu de naissance : inconnu – Eli a été adoptée quand elle avait six mois.

C’est la meilleure amie d’Ana

Caractéristiques physiques : 1m55, de petite taille et de petite corpulence. Elle est blonde aux yeux bleus, les cheveux lui arrivent au milieu du dos. Ana l’appelle « petite sœur ». Eli est de santé fragile, et s’essouffle facilement. Elle est très souple car elle a fait beaucoup de yoga avec sa mère qui est professeur. Eli est souvent malade, mais est pleine de vie et d’enthousiasme.

Style vestimentaire : Elle a un sens du style très prononcé et s’habille de manière très classique. Ana la trouve toujours très élégante et simple.

Ses parents/sa famille : Son père adoptif et sa mère adoptive se sont séparés. Son père vit maintenant en Australie. Son beau-père, le nouveau compagnon de sa mère, est un être taciturne et sombre duquel sa mère est tombée folle amoureuse. Quelques semaines avant le début de l’histoire, il a commencé à boire et à battre sa mère. Eli s’est enfuit le jour où il l’a battue à son tour, avec pour but de permettre à sa mère de s’en aller elle aussi.

Qualités : Très intelligente et cultivée, elle a passé son enfance dans les livres. Elle est aussi très courageuse, et a rarement peur.

Défaut : Elle dit toujours ce qu’elle pense, ce qui la met dans des situations embarrassantes.

Liz

35 ans – la mère d’Ana

Lieu de naissance : Kiev, Ukraine

Caractéristiques physiques : Très belle. Brune avec des formes,1m65, un peu ronde. Elle a les cheveux noirs et raides, coupés courts comme Ana. Elle court souvent, et nage.

Métier : Manager d’une boutique de vêtements en ligne

Style vestimentaire : Suit la mode de très très pres et porte toujours des hauts talons. Elle passe beaucoup de temps à se préparer et son apparence compte beaucoup pour elle.

Ses parents/sa famille : Ses deux sœurs et ses parents vivent en Ukraine. Elle leur parle constamment sur Blue et va les voir physiquement une fois par an.

Qualités : Honnête et loyale, surtout envers sa fille et son mariage

Défauts : Émotionnellement fragile, notamment à la mort de son mari où elle a fait une dépression.  Ne communique pas facilement ses émotions cependant.

 

Nic – Diminutif de Nicolas

42 ans – père d’Ana

Lieu de Naissance : Paris, France

Caractéristiques physiques : Très grand aux épaules larges -1m95. Peau noire très sombre, et yeux noirs. Cheveux crépus.  Il a fait de la boxe pendant plusieurs années, et passait beaucoup de temps à faire de la musculation, surtout avant sa mort.

Métier : Journaliste d’investigation pour un magazine indépendant

Style vestimentaire : variait en fonction des missions, du streetwear au costume trois pièces

Ses parents/sa famille : Ses parents sont originaires des Antilles (Guadeloupe), et ont décidé de passer leur retraite là bas. Il a un jeune frère, Marc, qui vit en Guadeloupe, et une jeune sœur Elen qui vit aux Etats-Unis.

Qualités : Généreux et protecteur de sa famille

Défauts : a des difficultés à montrer ses sentiments

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