bOuCLE BOUCléE

stockholmsyndrom

J'me joue des mots comme un Yougo tenant des propos acerbes, une énième démo te prouvant que je sais ciseler le verbe, comme Homer et Moes les mots et moi on peut pas s'séparer, même si j'écris tellement qu'parfois la Marge veut m'accaparer

 Pacifiste et violent comme un Bouddhiste en pleins tourments, j'viens prendre toute la place sur l'A4 comme un troupeau d'touristes Allemands, j'ai la verve d'un poète sadique, j'ponctionne mes idées comme une tique, hors norme, j'en fais d'la gymnastique, rythmique, comme une crise frénétique, j'fais des Harlem Shake lyriques plus incroyabl'que les récits bibliques, suffit de me donner un bic et j'dévoile mon esprit oblique

Linéairement irrégulier, potentiellement tordu a souhait, j'offre des textes ambidextres parc'que j'ai qu'des mauvais cotés, et tout bien réfléchi, comme Bukowski, ca m'convient d'être barré, j'ai trouvé utopie dans la dingu'rie, un terrien atterré

Parait qu'j'suis fou, j'm'en fous, la folie est créatrice, j'suis un Dali sur papier peint, un Picasso dans le musée d'la matrice, a contre-courant, je court-circuite, j'suis pas dans l'vent, moi j'suis la fuite, en amont pendant qu'd'autres avalent, j'enfile les textes comme les perles ancestrales

C'est théâtral et viscéral

 Paradoxal comme un muet bruyant

Viral et machinal

Congénital comme mon génie dément

Monumental, égotripal

Grand polisson a l'âme tranchante d'enfant

Mais c'est brutal comme un gang bang « Marie VS Mages » (plus l'âne) ya 2015ans

J'suis comme la pre-miere douche dans le milieu carcéral

J'fais mal, j'fais mouche et j'reste dans les anales

Ouais mes textes t'agressent, c'est l'allegresse si t'es SM, j'passe pas sur les radios FM car j'ai pas l'temps j'bois trop d'Guinness, m'en bat les fesses, pas de déboires, j'métaphorise mes idées noires, j'suis un philosophe d'abreuvoir, les vaches sacrées red'mendent a boire, je vois la vie comme John Coffey déambulant dans le couloir, le genre de môme qui calme son spleen au spliff sous la grande ourse le soir, si les lassés sont souvent défaits, j'dois être l'excision qui confirme les règles, moi j'vis pas dans un compte de fées, j'vis dans l'éveil, vision espiègle, dieu est bon, j'aiguise mon couteau, l'av'nir appartient aux croque-morts, sache que quand t'aperçois l'envers, t'as juste envie d'planter l'décors, chaque jour faut payer sa place, le monde est un putain d'horodateur et mes nuits sont si agitées que j'dors avec un casque de scooter, inquisitions de rêves avant la torpeur et la trêve, on a grandi, goutés au sang, on muriras dans le ciment, I have a dream, i have a dream, j'm'en souviens quand j'entends dring dring, epoque Martin Burger King, cons-sommations, vies cupides, j'emmerde la pseudo révolution coincée entre 4 meubles, ceux qu'y ont eu un révélation en regardant figth club, j'emmerde ma génération Nabila, mode and club, tous ces puberts qui croient qu'la vie c'est calqué sur pornhub, les abrutis vivant a travers les travers d'la société, ces shlagg en manque d'reconnaissance, cherchant la satiété, coute que coute, ces bêtes de foire qui consomment jusqu'à s'en consumer, obnubilés par les pubs, la télé, l'unique pensée ooooooooh mais qu'esqu'ils vont bien pouvoir nous raconter, eh, j'attends ce soir vec impatience le journal télévisé, t'aimerais bien d'venir érudit mais toutes les chaines sont cryptées, comme un porno sur canal +, ya qu'les riches qui peuvent s'en branler, alors, ouvrez vos bouches,voici l'sugar pour les sans dents,  effet Afghan-efferalgan dans vos veaux-cer ambivalents, la tumeur qui produit l'espoir, le reste du cœur au desespoir,  moi j'prefere etre tordu comme Pise qu'me cacher dans une tour d'ivoire, des fois j'me sent comme un trou d'balle clostro, le genre de comble pas a sa place, puis des fois ouais je pense a elle, un truc de plus qui m'agace.

Une énième démo te prouvant que l'ambiance me donne la gerbe

J'me joue des maux comme un prolo tenant des propos acerbes.

Signaler ce texte