Bref!
aile68
Je m'rappelle y avait Rose-Marie, toujours souriante, excellente aux agrès, petit bout de femme aux muscles saillants, un régal de la voir virevolter aux barres asymétriques et, sur la poutre évoluer avec grâce et assurance. Et puis y avait Christine, excellente gymnaste aussi et puis exemplaire en athlétisme. Elle aurait pu faire sports et études, mais elle a fait autre chose, un truc de garçon, bien lui en a pris, c'est comme ça qu'elle a rencontré son futur mari, il n'y a jamais eu que lui dans sa vie. Y avait Bertine aussi qui a fait des études de papetier, une riche idée je trouve, si j'avais su, je l'aurais suivie dans cette voie et puis Lionelle son acolyte qui se prenait pour un garçon. Ensuite il y avait moi, j'aimais bien l'endurance, je me battais pour m'en sortir aux agrées, en athlétisme, en foot je faisais ce que je voulais (ouais bon c'est la prof qui le disait...). Je passe sur mes différentes aptitudes dans les autres matières. Le français me plaisait, les rédactions surtout, vous vous en doutez et puis et puis...
J'avais changé, je n'étais plus la fille simple et bien dans ses baskets. Fort dommage! ... Pourquoi j'écris ça? Je pourrais vous raconter qu'on formait une sacrée bande de filles toutes mais ce n'est pas vrai. ça aurait pu faire une belle histoire d'amitié durant l'adolescence, les années collège. Mais ça ne s'est pas passé comme ça. J'ai eu deux bonnes copines parmi toutes ces filles, et puis j'ai eu envie de m'isoler. J'aurais aimé naître là-bas dans mon pays adoré... Bref!
Sacré problème d'identité, je comprends maintenant pourquoi j'ai voulu embrasser la profession de prof d'italien, ce n'était pas que pour l'amour de la langue et de la culture italienne. C'était un problème d'identité aussi, je pense. Inconsciemment je voulais aller à la rencontre de moi-même. Je suis allée à Florence dix fois, à Rome plusieurs fois, je connais assez bien la péninsule italienne et mon île aussi là-bas. Je ne suis pas sûre de ce que j'écris mais je l'écris quand même. ça me plaît de trouver une explication à des années "dingues". Bref!
Y avait un gros arbre qui cachait une forêt immense! Passons, j'ai survécu...
Je m'rappelle, j'étais heureuse en Italie, quel titre donnerai-je à ce texte, cette "révélation" (un bien grand mot mais il est approprié). Il m'ouvre la porte à une autre vision du monde, je sourie sans m'en rendre compte... Bref! (un mot que je disais souvent quand j'étais ado).
Bref peut être pour se persuader de passer à autre chose, parce que pas le temps, pas le courage ou simplement pas les moyens ... Bref, la vie est une sorte de labyrinthe, l'important est d'en trouver la sortie :o)
· Il y a plus d'un an ·daniel-m
Et quelle révélation, je comprends que l'on soit nostalgique d'un tel décor de rêve, peu importe ce qui t'a manqué, seul compte le résultat: ce que tu es et a toujours été, généreuse, sensible et faite pour le bonheur.
· Il y a plus d'un an ·Peu pourrait s'en vanter.
Christophe Hulé
Merciiii!!! :o))
· Il y a plus d'un an ·aile68