Bye Bye

Möly

Plus de cheveux dans la douche, tu dois être content
Plus besoin qu'tu me touches,
Même du bout des doigt, il devait être temps
Et du bout de tes lèvres plus besoin que ne sorte
Le son de tes sentiments;
Sûrement inexistants.

Il a fallu attendre que tu prennes tout ce temps
Pourtant, je t'ai offert plus d'une occasion
De me dévoiler le pot aux roses
J'ai tout fait pour que tu me pousses dans les orties,
C'est le bouquet...
On dit qu'avoir des couilles c'est avoir du courage,
Que les filles sont casse couille et qu'elles foutent la rage
Moi j'ai croisé que des types aussi lâches que leurs testicules
Il faudrait peut-être leur apprendre la franchise et
à prendre du recul,
J'en ai peut-être pas dans le froc mais bien plus dans la tête
Crois pas qu'une paire d'ovaires n'sauraient pas faire l'affaire
On m'a plus souvent prouvé qu'avoir des couilles rendait malhonnête
J'garde mon clito et ma grand gueule, personne ne me fera taire!

Tu m'as déçue, je n'ai même pas vu qu'tu avais pris l'dessus
Tu m'as mise sans dessus dessous, à ne plus vouloir défaire mes dessous
Et les dessous de cette affaire, c'est moi qui ait du les déterrer
De ton coeur bitumé,
Pour que tu finisses par me dire sur un ton assuré
Ce que tu n'avais pas assumé.
J'avais vu à long terme mais dans l'avenir le plus proche,
C'était le pire qui était à venir.
Tu y as mis un terme, la sentence fut ferme.
T'es quand même un bel enfoiré, c'est malheureusement
ce que je retiendrais
Désolée, tu ne seras pas classé, au rang de mes amants
qui n'ont fait que passer...
Mais qui finalement m'ont fait plus de bien que de mal.
Toi tu m'auras fait autant de peur que de mal,
Je te classe dans le dossier des mâles lâches,
C'est dommage.
Dans deux ans, tu ne seras plus qu'un dommage collatéral
Dans ma vie sentimentale.
Si je fais peur parce que je suis indépendante, parce
que je suis entière et un brin intelligente;
Si c'est pour ça que tu t'enfuis sans regrets et sentiments,
Alors c'est sans regret que je tire un trait sur mes sentiments.
Je ne compte pas devenir la reine de ton empire,
La princesse qui répond à tous tes désirs,
Je ne ferais jamais partie de ce délire...
Je serais toujours monarque en mon domaine,
Si je dois être reine, je compterais que sur moi-même.
Ni Dieu, ni maître et ni roi à mon bras
Je ne veux pas d'un mari, quel horrible pari
Que de jurer ces conneries à vie.
Je veux quelqu'un dont la liberté n'aura d'égale
Que son honnêteté;
Apparemment, tu n'avais pas les mêmes idées
Je ne crois pas un mot des belles paroles
Que tu me tiens,
Chacun sa peine, chacun son chagrin
Moi la mienne est d'une sincérité sans faille
Toi, tu as toujours joué un rôle
Jusqu'à ce que ça déraille.
Sache que ces au revoir, sont un aller sans retour
Et que tu ne pourras plus jamais faire demi tour.

Bye Bye,
Bye bye...

 


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