Cadavre

Pores obstrués
Les vers agglutinés
Se promènent enjoués
Une peau à butiner

Chair pourrie
Fragrance immonde
Muscles pétris
Un corps sans monde

Cavité optique vide
Grotte vers l'inconnu
Visage livide
Visage biscornu

Ton cadavre alité
Depuis des jours
Quelle amoralité !
Mon bel amour

J'aimerais prendre
Ton joli coeur
Pour lui insuffler la liqueur
Et la vie te la rendre

Mais tu n'es que pourriture
Un ensemble d'atomes fous
Ton aura comme de la confiture
Je suis à terre, à genoux