Cal

leeman

Un grand poids de fer sur ces coteaux sensibles,
Un zéphyr qui passe, trépasse, invisible,
Chantonne au bord des eaux, infiniment las
De caresser la nuit, d'exister, d'être là.

Atteignant des sommets aussi hauts que l'azur,
Et qui profane les ondes, aveuglé des blessures
Que les astres lui infligent, incessamment.
La brise à l'eau d'un dernier mot, accablement :

"Je n'ai rien d'un être démuni, mais, sans toi,
Mon âme est comme un espace sans loi.
Adieu, ma chère, adieu. Je t'aimerai toujours."

Et jamais rien d'aussi beau n'était advenu,
Une vague, sans fin, caressait le dessus
De cette bouche liquide, reflet de l'amour.

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