Des mathématiques de poète

Edgar Fabar

L'amour
c'est écouter l'air
raconter des musiques de tempête,
des mathématiques de poète
des lignes parallèles qui s'embrassent,
des baisers qui à la Grande Ourse donne le vertige.
Elle qui émeut le ciel et lui qui aime la pluie
Une orange qui n'a pas de quartier
Le pays de mille jus 
Des vagues
qui passent et déposent
le grain des étoiles.
C'est ta peau sur mes jours
et ma tête qui n'en finit plus de tourner :
"encore une vision arrachant le soleil
de terres où le sommeil ne pousse pas"
toi qui reste
quand la poussière me recouvre mes cendres
Et long de tes jambes 
il y a la samba
jusqu'à la fin.

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