Ce n'est pas qu'un au revoir

Les trois mots prononcés, ces mots si douloureux et si grinçants, tu as vu ton monde s'envoler en fumée. Tu as vu tes jambes flancher. Tu t'es vue tomber. D'abord, tu es juste tombée. Et puis, quelques instants après, tu as reçu un coup de poignard. Une infinie douleur t'as arraché un cris intense. Des sanglots, des douleurs, des cris, des pleurs, des mots gribouillés sur un papier trop humide de tes larmes. À cet instant, tu sais ne jamais pouvoir t'en sortir. Tu es tombée bien trop bas, et tu n'as plus assez de force pour remonter à la surface. La douleur est si intense que, finalement, tu préfères te laisser trainer par terre. Sans un mot, sans un pleur. Juste le visage clos, l'impression d'être sortie du temps. L'impression de ne plus réussir à vivre. Juste trainer par terre, comme un corps qui a tant souffert qu'il a préféré se donner la mort.

Tu es détruite, achevée.