"Ce n'est qu'une hôtesse d'accueil"

Je vous demande l'indulgence. Je suis loin de savoir bien manier mes mots, je l'ai écris et publié pour soulager ma peine et de pouvoir la partager avec quelqu'un, même si je me rend bien compte que ma vie n'a rien d'interessante, et que ce texte n'est vraiment pas fini. Bref, merci a ceux qui liront. Et désolé pour les nombreuses fautes que j'ai du laisser passer.

Cela devient si compliqué d’écrire lorsqu’il s’agit de parler de soi. C’est mon frère qui m’a recommandé l’écriture afin d’enfin pouvoir me confier.

Je n’ai jamais réellement eu d’amis, en réalité, deux seulement m’ont été fidèles longtemps durant, puis m’ont abandonnées lâchement. Il y a peu j’appelais mes « amis » les seuls avec qui je pouvais passer le temps : les copains de mes frères. Triste, n’est-ce pas ?
Mais pas surprenant pour autant. A l’école, j’étais ce vilain petit canard qui reste dans son coin car elle n’est aimée que de très peu d’enfants. Au collège ma popularité a commencé à monter, j’avais enfin quelques ami(e)s, pour retomber plus violemment encore à la fin de la troisième, lorsque j’ai tout lâché.

Je suis hôtesse d’accueil donc je vous mentirai en vous affirmant n’avoir aucun contact humains. Et puis j’ai aussi mon copain, mais le réconfort et l’écoute ne sont vraiment pas des qualités représentantes de sa personnalité. Ne vous méprenez pas, je l’aime.

Je vous le dis sans en être certaine, et cela a le mérite de me troubler douloureusement. Je préfère garder mes œillères plutôt que de me confronter à mes ressentiments. Je crois sincèrement l’aimer, mais comment en être sure ? Je crains de rester avec lui par peur de me retrouver vraiment seule.

J’ai l’amour de mes parents, de mes frères et de ma sœur et pourtant c’est comme si un gros vide s’était implanter en moi et qu’il n’avait cessé de s’expansé.

Aujourd’hui, après des années de frustrations, j’essaie de reprendre contact avec des « amies » d’autrefois, avec qui je rigolais, profitait de ma jeunesse. Au début je trouvais cela dur, surtout avec l’une de mes amies qui m’en demandait beaucoup trop pour un cœur tout juste rouvert au public. Mais cela, je ne lui en veux pas, elle ne le savait pas. Puis j’ai pensé qu’elle pouvait être ma confidente tant regrettée dans mon monde tout gris. J’attendais de pouvoir parler de mes sentiments à quelqu’un depuis si longtemps. Je rêve encore aujourd’hui d’une épaule assez forte pour supporter tous mes pleurs.

Puis j’ai remarqué qu’elle était comme tous les autres, trop simplette d’esprit et surtout, trop chiante.  J’en vins a regretté d’avoir soulagé ma conscience avec elle. J’ai découvert que je ne m’entendais pas aussi bien avec elle que je le pensais, et j’ai pris cela comme une trahison de sa part..

Mon frère et moi avons l’habitude rabattre le clapet de beaucoup avec cette simple et unique phrase «  Si tous les autres sont un problème pour toi, c’est que le problème, c’est toi » et aujourd’hui n’importe qui pourrait me la balancer au visage.

Comme je vous l’ai précédemment dit, je suis hôtesse d’accueil, celle qui vous reçoit ce large sourire figé au visage lorsque vous avez une visite médicale ou encore un rendez-vous important avec Monsieur Untel de la société Finances Taxes et Investissements. En apparence, ils ont tous l’air très agréable, a part bien sûr, ceux qui passent sans même m’adressez un regard. « Ce n’est qu’une hôtesse d’accueil » doivent-ils ce dire. Bizarrement, ceux qui viennent voir Monsieur Untel sont en majorité bien plus malpolis que les travailleurs en quête d’aptitude au travail. Ils se croient important.  Nous trouvons également ceux auquel j’indique que leur visite médicale ce déroule « Porte juste en face » et qui trouve bon de me demander «  Celle-là ? »  qui me donne des envies de leurs demander s’ils en voient une autre.  La bêtise humaine, qu’elle se dévoile par le mépris ou par la parole, m’énerve. Je n’arrive pas a comprendre, aussi bien comment peut-on être aussi méprisant que comment est-ce qu’il est possible de ne pas même pas essayé de réfléchir par soi-même.

Il y a également ceux a qui la compagnie manque, et me raconte leurs derniers mécontentement ou encore que la litière qu’ils utilisent pour leurs chats est bel et bien la meilleure. Et dans la plus grande gentillesse possible, je leurs demandent, en gros, de ne pas me prendre pour une assistante sociale.

J’aime tout le monde en surface, mais il me suffit de creuser un demi-millimètre pour haïr mon interlocuteur. Bien sûr, cela dépend de qui, mais je hais quatre-vingt-dix pourcent de ceux-ci. Que devrais-je faire ? Ne pas chercher a creusé ? Mais si je ne creuse pas peut-on appeler cela de l’amitié ? Je dirais plus une connaissance. Mais alors comment font les autres ? Ceux qui n’ont qu’une surface a montré ? Sont-il heureux de ce privé de cerveau ? Comment font-il pour ce privé de cerveau ? Pour ne ce montrer que sous son plus beau jour ? Ce n’est pas un reproche, je ne comprends juste pas comment l’on peut vivre comme au lycée toute sa vie. Car au final, ces histoires de « popularité » sont remplacées par des histoires de « classe sociale » une fois adulte. Mais a part les mots, rien ne change.

Je hais les gens. Ils se disent civilisé mais sont pires que des enfants quand il s’agit d’écraser l’autre.