C'est au fond de tes yeux

Patrick Gonzalez

C'est au fond de tes yeux que j'oublie tout le reste,
le silence, les cris, d'une vie imparfaite.
C'est juste entre nous deux, souffle tendre éphémère,
qui fuit le vent mauvais, de l'été en hiver.
Quand tu t'en vas trop loin, je ne suis plus que flamme,
vacillante, éperdue, loin de ton corps, madame.
Tout ce que tu m'as donné, comment donc te le rendre,
tu es vice et vertu, dieux et diables ensemble.
Et quand de nos caresses, brillant feu sous la cendre,
l'une et l'autre emmêlées, nos âmes se rassemblent.

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