Chapitre 26 - LES GRANDES MANŒUVRES

suemai

AMOUR, CRIMES, SEXE ET HUMOUR. Le groupe des treize se tenait sur la brèche… mais cette fois, il ne s’agissait plus d’une aube rouge, mais plutôt, d’une aurore sanglante…

Amber, attendant l'arrivée de l'hélicoptère, réfléchissait au sens des paroles de Maniakaya, précédant son décès :«Tous les Cringos doivent mourir.» — «Pourquoi, exactement, devaient-ils disparaître, aux regards de ce Pawnee âgé?» —  «Qu'est-ce qui motivait cette demande, en dehors d'une lutte que tous menaient?» — «Où alors, était-ce que de faire disparaître cette lamentable destinée de «Mary», un peu comme la réhabiliter dans l'esprit de chacun, du moins, lui rendre ce qu'on lui avait volé : Son âme…?» — «Une enfant qui fut éduquée dans la haine, qui ne connaissait que le mot vengeance, et qui, finalement, était devenue sanglante et meurtrière…» —  «Maniakaya, le père spirituel de Mary, celui qui aurait tant désiré une autre vie pour sa petite «Tikankwa», celle qui n'a pas fléchi sous la torture, qui s'est endurcie sous les rayons d'un soleil menaçant, la jeune révoltée qu'on aura créée, de toutes pièces, au fil des lunes.» — «Et, finalement, son rôle dans tout ceci? Maniakaya, demandant vengeance à la fille même de «Tikankwa», comme si elle se devait à cette tâche, à aider sa mère à redevenir humaine, à réintégrer un cœur, qu'on avait piétiné et massacré…» —  «Les Cringos devenaient une valeur symbolique pour Maniakaya, une matérialisation de la haine, des témoins d'une réalité abjecte, celle qui, jamais, n'aurait dû exister. Maniakaya, le grand défenseur de «Mary», lui demandant, pourtant devenue tueuse à son tour, de rétablir l'ordre et l'histoire : Défaire l'image d'un monde que sa mère avait dévasté.» —  «Maniakaya désirait-il, à ce point, la réconcilier, avec l'enfant qu'il avait tant chéri?»

Amber, devenait, davantage une justicière, qu'une tueuse sans scrupules. Amber, solide, guidant et aidant tous ces gens, conservant la tête froide et décidant de tout. Elle, une gamine de 21 ans, qui assumait tant de responsabilités. Ça bourdonnait dans sa tête, lorsque l'hélico atterrit. Guillermo lui sauta dans les bras.

— Et bien, dis donc, c'est que tu as grandi, petite canaille…

— Ah ça! Amber, Amber, ce que c'est bon de te revoir, malgré tous tes sarcasmes.

— C'est de même pour moi, mon infidèle amant. Le juste retour de l'amitié.

Contemplant ces retrouvailles touchantes, comme elle le pensait discrètement, Catarina se tenait derrière. Elle fut littéralement happée par Elitrra.

— Petite Catarina, mon petit cœur, mon bébé, tu te portes bien. Ça a été pour le voyage. Saine et sauve, ça tient du miracle. Il faut que je remercie Pedro et Guillermo et tous les autres. Où sont Gloria et Lara?

— Elles font partie du second voyage. Je suis aussi très heureuse de te retrouver. Tu nous a terriblement manqué, malgré toutes tes élucubrations, rigole Catarina…

— Oui, oui, bon euh, si on parlait d'autres choses, suggère Eltirra, pratiquement en état d'hyperventilation.

Les retrouvailles se faisaient dans la joie la plus totale. Il y avait si longtemps. Guillermo se vit assaillir et remercié, pour tout, et par tous. Il devenait un héros, et bien malgré lui. La question du logement se posa soudain. Amber avait totalement négligé ce point. Vanity se présenta à ce moment. Après de nouvelles et courtes présentations, où elle semblait froide et distante, elle prit en main de loger tout ce nouveau monde. Catarina lorgnait du coté de Christina, occupée à tous les recevoir et à les saluer. Parfois, Christina jetait une œil de son coté.

C'est ainsi que Catarina et Guillermo habitèrent la maison de Vanity. Beneto, Prisca, Rina et Sonia furent accueillis par une famille de la ville; Vanity veillant à ne pas séparer les couples et leurs enfants.

L'arrivée de Filippu et de sa famille, ainsi que des sœurs d'Eltirra, provoqua autant d'émotions. Comme il se devait, Vanity prit grand soin de tous les loger. Filippu serra longuement Christina dans ses bras et semblait inconsolable. Il n'en finissait plus de se confondre en excuses, jusqu'à ce que Stan lui offre un whiskey de sa fabrication. Malgré les avertissements de tous, Filippu, poli, fit cul-sec. Cela le calma, effectivement, au point où il dormit plusieurs heures. Pourtant, Christina demeurait toujours debout, à la surprise générale. Stan regardait comme toujours sa bouteille, n'y comprenant rien.

Au troisième voyage, Alda annonça à  Amber que, suite à l'importante cargaison d'armes et de munitions, Pedro avait jugé bon de créer quatre groupes. C'est ainsi qu'Alda, Lucia, Naldo et Dominic Toroldi, débarquaient. Amber retrouva aussitôt le petit Dominic et lui fit la bise, heureuse de le retrouver; celui qui fut son bras droit dans l'opération de la vendetta. Finalement, Pedro se posa. La course effrénée d'Amber ne laissait aucun doute sur sa joie de le retrouver. Sous le regard amusé et empathique d'Alda, longuement Pedro tint Amber enfouie tout au creux de son épaule. Un raclement de voix les sortit de l'émotion du moment. Il s'agissait de Floyd. Les moteurs de l'hélico stoppèrent. Amber lui faisait dos.

— Hey, joli papillon, heureux de te revoir!

N'y tenant plus, Amber, sans avertissement, lui sauta dessus. Floyd, un bonhomme pourtant colosse, se retrouva au sol en quelques secondes, un couteau lui lissant la gorge.

— Ok, le Floyd, on va s'entendre une bonne fois pour toute. Je me nomme Amber et c'est moi qui gère cette opération. T'es veinard que je sois reconnaissante. Je te règle tes frais, et tu repars, tout gentiment, vers ton business et on ne se parle plus. Tu feras affaire avec Pedro ou Guillermo, à l'avenir. Par chance, ils semblent t'apprécier.

Amber se vit couper la parole par Pedro, qui la força à desserrer son étreinte et à se relever.

— Amber, s'il te plait, on doit beaucoup à ce type. «Petit papillon», ce n'est pas bien méchant et tu dois savoir, qu'il demeure avec nous, un artilleur de première. Nous manquons d'effectifs, Amber. Alors, je crois qu'il est plus que le bienvenue. Floyd, poursuivit, Pedro désormais tu la fermes avec ce «petit papillon», je t'avais prévenu, de cette réaction. N'oublies pas qu'Amber est une tueuse avant tout. Donc si tu demeures, tu vas te la fermer et obéir aux ordres, et jusqu'à preuve du contraire, ces ordres, ils proviennent d'Amber. C'est vu!

— Depuis quand est-ce qu'Amber donne des ordres sur «MON» territoire?

Amber en attrapa son quota.

— D'accord. Je te les laisse, petite Pawnee. J'ai justement un contrat qui m'attend en Italie.

Amber décolla vers la grange. Elle sauta sur sa moto et déguerpit.

— Du beau boulot vous deux, Pedro les fixant. Amber est la seule capable de nous sortir de ce merdier, et la voilà en cavale, à cause de vos stupides réactions. Alors, Vanity, désormais, nous suivons tes ordres. De la chance… pour ça, tu en auras besoin.

Pedro quitta en colère.

— Vanity cria Zoey, ton cheval et tu la rattrapes.

Vanity décampa à son tour. Elle galopait, empruntant de petits sentiers. Puis soudain, le vrombissement de la moto d'Amber coupa net. Vanity tira sur les brides et stoppa. «Non mais ce qui je peux être conne, bon sang, mais conne, conne, conne!» Hurlait-elle, tout en pleurant.

— Tu trouves, lui dit une voix, derrière elle et depuis quand est-ce que tu pleures, petite pawnee?

Vanity se retourna vivement.

— Amber… C'est toi?

— Non je suis sa jumelle… bien entendu que c'est moi. Descend et approche. Je suis désolée, je suis un peu à cran. Mauvaise réaction, ça m'arrive parfois. Viens plus près. Bon, là là, j'y suis… donc tu me sèches ces larmes, où je vends la mèche.

— Amber, clamait Vanity, ce que je suis heureuse que tu y sois. Je tiens à m'excuser. Je ne comprends pas ce qui me prend ces temps-ci. C'est tout mêlé là-dedans.

Amber lui releva la tête et l'embrassa. Vanity se laissait couler dans ce baiser qu'elle attendait depuis un bon moment.

— Ça te dit de faire l'amour plus tard, si nous sommes toujours vivantes?

— Vanity en devenait folle. Elle se frottait à la cuisse d'Amber et lui dévorait les seins au travers son t-shirt.

— D'accord, d'accord, on se calme. Là tu m'excites et ce n'est pas le moment. On a du boulot. On rentre.

Vanity prit place derrière la moto d'Amber, ses mains s'agrippant bien au centre de ses cuisses et elles rentrèrent. Le cheval suivait paisiblement.

***

— Tu es Pedro, j'imagine?

— Et toi Zoey, j'en suis presqu'assuré.

— Oui… oui c'est moi, Zoey. Je suis heureuse de te rencontrer, depuis le temps, qu'on discute sans se connaitre et, surtout, qu'Amber nous parle de toi…

— Tu as raison. Bonne réaction pour le cheval. Ça devrait fonctionner.

— Du moins, je l'espère, dit Zoey.

Lorsque la moto apparut, Pedro remarqua comment Vanity enlaçait Amber.

— Ah, je vois… les choses ont évolués ici, s'esclaffe-t-il.

Zoey en devint toute rouge.  

***

Une dizaine d'hommes sortirent les containers d'armes et les déposèrent tout au fond une grange vide. Lorsqu'Amber s'approcha de Floyd, il eut un mouvement de recul.

— Désolé, Amber. J'pensais pas à mal. Juste que j'aime taquiner.

— Ça va aller Floyd. C'est plutôt moi qui s'excuse. Rien de cassé?

— Ben, t'as une sacré technique de combat, faut l'dire.

— Alors pour les armes, qu'est-ce que ça donne?

— Comme j'te disais, Amber, assez de chargeurs pour soutenir un tir nourri de plusieurs jours et des balles à profusion, pour refaire le plein si nécessaire. Ça vaut pour toutes les armes. Une petite surprise. Il me restait un stock de Skorpion M-84 et des munitions en grande quantité. J'en ai raflé une dizaine. Ça complète les rafales. Quelques joujoux : Grenades, fumigènes, des traceurs en supp, tes oreillettes comme demandé, œillets infrarouges, et d'autres petites babioles qui me sont tombées sous la main.

— Et ces deux caissons, que contiennent-ils?

— Il s'agit de ce que le major Kirby nous a acheminé. Les deux «MG-42» et plus de 30 000 balles regroupées en cinq ceinturons de 5 000 cartouches chacun. Il faudra tout disposer avec minutie, pour les recharges.

Super. On regardera pour la distribution plus tard. Au fait, si ça t'amuse vraiment le «Papillon», alors ça f'rait un bon nom de code, pouffe de rire Amber, tout en rejoignant Pedro au saloon.

***

— Tu m'ai… aides, Chris…is…tina?

— Pas vrai tu te remets à bégayer… je peux savoir ce qui te rend nerveux à ce point?

— Non… non… ri... i... rien.

— Ah, d'accord, elle te plait bien à ce point la petite Catarina, j'ai pigé, non!?

— Be… be… be... ben, non... on...non... Chris... is... is...ti...ti... i... ina.

— Bon sang, Stan, tu craques pour vrai, rigole Christina. Remarque qu'elle ne me déplaît pas non plus, si ça peut te rassurer.

— Ah… ah… ah… ah… ah… ça… ça… ça… pou… pou… pour vrai...ai…vrai.

Christina se payait la tête de Stan, mais effectivement, la jolie Catarina ne la laissait pas indifférente, et loin de là.

— D'accord Stan, on pose les caméras et ensuite, on s'occupe du col du loup.

— Go.

***

— Ben dis donc, Amber, tu tiens la forme. Pauvre Floyd, pourtant je l'avais prévenu.

— Et oui, Pedro, mais là, j'suis à cran. Tu connais pas ces gars-là, des bouffeurs de carcasses, de vrais monstres.

— Oui, j'imagine. Mais faut faire avec, pas vrai. C'est génial ici. Un vrai saloon, comme dans les vieux westerns, et toute cette partie de la ville. C'est dingue.

— C'est l'œuvre de Vanity qui a préservé Tuxton, des truands, pendant des années. C'est elle qui assure toute la logistique ici, bouffe, habitat, etc. Il s'agit de sa ville, et ça je l'oublie parfois.

— Tiens, à ce sujet, juste comme ça, il y a idylle entre Vanity et toi… Ça se passe comment avec Christina?

— Pedro espèce de voyeur. Disons que c'est plus… plus complexe, on fait dans l'échangisme. Pas trop évident, mais ça se tasse lentement. Bon, vieux curieux, il faut rassembler les troupes. Les Cringos peuvent nous tomber dessus n'importe quand. C'est pas dans la poche, crois-moi… Au fait passe le mot : Tous aux oreillettes.

— Je te fais ça illico. Autre chose?

— Oui, Christina et Stan, tu peux leur donner un coup de pouce.

— Allez, top ma belle, que je te bise à nouveau.

***

— Alors, qu'est-ce que ça donne, Vanity, pour notre vaisseau spatial?

— Il faut le sortir de là, j'aurais besoin de Stan.

— Ou… ou… ou… oui, Va…Va…Vanity. Je…e…e… viens.

— Mais qu'est que tu as, Stan pourquoi tu zézayes à nouveau, s'informe Vanity?

— Non, c'est rien, répond Christina, je crois qu'il en pince pour Catarina.

— Quoi, ma petite sœur… s'écrit Eltirra!

— Navrée, mais je suis en ligne, grande sœur.

— Bon, bon, bon. On se tait et je vous veux tous ici, d'ici 2 heures, en décide Amber.

***

En utilisant le treuil sur rail, invention de Stan, on put sortir le Schwenk gun de la caverne. On l'embarqua derrière la charrette à foin, et il se retrouva tout au centre de Tuxton. Depuis plusieurs heures, une vingtaine d'hommes creusaient, à la pelle, un trou suffisant grand pour y enterrer la base de l'arme ultime. Tout en déposant la nacelle au sol, Amber se demandait toujours quel fuel utiliser. L'essence se faisait rare. Il fallait une solution de rechange. De nouveau Stan apporta la solution. On versa quelques bouteilles du whisky de Stan, pur à 100%, dans le réservoir et tout en actionnant l'ignition, le moteur se mit à ronronner.

— Non mais Stan, qui désirais-tu tuer avec ce liquide, rigole Amber?

— C'est… es… es… pa… a… a… a… a…ce, e… e… tu… u…

— D'accord, Stan, on en reparlera, laisse entendre Vanity.

— Stan combien en as-tu de bouteilles de ce nectar meurtrier?

— Ici Christina, Je vais répondre pour lui, sinon nous y serons encore demain. 20 tonneaux de 100 litres, ce sera amplement suffisant.

— Quoiiiiiiiiiiiiiiiiii!!!!!!!! Se cambre Vanity, 20 tonneaux. C'est moi que tu désirais éliminer Stan???

— Nonnnn… Ahhhhhhhhhhhhhhhh no... n…. «Ici Christina. C'est non, Vanity.»

— «Lui alors, se dit-elle, et que pour des chocolatines.»

— D'accord, poursuit Amber, il faut acheminer les tonneaux et trouver une façon d'alimenter le moteur sans que tout n'explose, ou puisse se détruire.

— Ici Christina, Stan dit de tout enfouir tout autour de l'engin, et qu'il se chargera de tout relier au moteur.

— Bien, une bonne chose de faite, le félicite Amber.

— Meeeeeeeee… «ici Christina, Stan te remercie, Amber.»

Pablo en avait mal au ventre.

***

Ils y étaient tous, assis au saloon, à siroter un des whiskys de Stan, évidemment dilué. Sam faisait exception; en mission de reconnaissance.

Amber avait fait le décompte de la défensive et développer une stratégie pour protéger tous les habitants de Tuxton.

— Donc voici nos effectifs, débute Amber : Christina, Zoey, Eltirra, Vanity, Pedro, Guillermo, Floyd, Harry, Tom, Snipes, Sam et moi. Ce qui totalise une équipe de 12 personnes.

Amber allait poursuivre, lorsque Catarina entra, affublée des vêtements et armes d'Elitrra.

— Ce qui donne 13 en m'incluant, lance-t-elle avec une assurance déconcertante.

— Je peux savoir ce que tu fais ici, déguisée en «Clint Eastwood»

— Chère Amber, je me joins à l'équipe tout simplement, répond-elle d'un ton décidé.

Aussitôt Eltirra se leva et tenta de sortir sa jeune sœur du saloon. Elle se retrouva au sol, le temps de le dire. Amber constatait la scène. Eltirra se releva péniblement.

— Quelqu'un peut m'informer, s'il-vous-plait, gueule Eltirra?

— Bien, débute Guillermo. Depuis ton départ d'Italie, Catarina m'a pratiquement obligé à entrainement, ce que j'ai fait. Alors voilà le résultat. Elle apprend plutôt rapidement et c'est véritablement une pro.

Pedro corrobora les dires de son fils, tout en filtrant un regard amusé.

— Tu désires te mesurer, Amber?

— À quoi?

— Un petit duel, rien de bien méchant. Tu pourras, ainsi, évaluer mes capacités.

Amber accepta et se fit pointer par trois fois. Catarina dégainait à une vitesse folle.

— In… in… in… gé… é… é… nieux, le…e…e… l'abaisse… ssse…. ment des ge… e… e… noux.

— Et pour le tir de précision, Guillermo, demande Vanity?

— Impec, elle me surclasse.

Amber devait trancher et rapidement.

— Quel âge as-tu, Catarina?

— Tu le sais très bien, 23 ans, Amber.

— Donc, comme je n'en ai que 21 ans, si Catarina décide de se joindre à nous, tenant compte de toutes ses qualifications pour affronter cette guérilla, alors je suis d'accord.

Face à l'assentiment de tous, exception faite d'Elitrra, qui pleurait à s'en étouffer, la motion fut entérinée. Catarina devenait le treizième membre du groupe, «Ton chiffre magique Eltirra, lui fait remarquer Amber.»

Christina, Stan et Pablo terminèrent la pose des caméras et l'installation des barbelés électrifiés tout au long du col du loup. Sam déploya 20 hommes en amont et 20 autres en aval, de l'entrée de Tuxton. Il s'agissait de l'avant-poste. Dès l'apparition des Cringos, une alarme serait déclenchée. Sam suggéra que ses troupes se rabattent, alors, à l'entrée de Tuxton, formant, ainsi, la première ligne de tir. Amber eut l'idée de leur distribuer les Skorpions M-84, ce que Sam ne refusa pas. À l'aide de Vanity, d'un ordinateur en mode Google-satellite et surtout de Dominic, une carte complète du terrain de bataille se dessina avec précision. On inséra les MG-34 aux endroits où ils devaient se retrouver. Tel que demandé, on enterra la base du cockpit et les vingt barriques de whisky servant à alimenter le moteur. Ne restait qu'à tout relié. Armes et munitions furent distribuées. Eltirra assembla son arc, elle jouerait de nouveau les voltigeuses. Il ne restait qu'à identifier, qui serait à la barre du redoutable «Schwenk gun», ainsi qu'à contacter le major Kirby, dès que Stan aurait planifié le visuel sur écran. Un point demeurait plus que crucial : l'état de surexcitation de «Stan.» Amber demanda à Catarina, Christina et Guillermo de la rejoindre.

— Bien, je ne sais pas comment vous vous y prendrez, mais il faut nous rendre Stan fonctionnel, ordonne-t-elle. Vous disposez d'une heure maximum. Au travail!

Vanity fixait Amber, et croisait les jambes sans arrêts. L'excitation la démangeait. Amber devait tenir sa promesse. À moins de quelques heures de cette inévitable et historique bataille, tout se mettait en place. Devant le corps tout chaud de Vanity, réclamant sa jouissance, Amber se laissa gagner par l'excitation, tout en réfléchissant à ce qui aurait pu lui échapper. Le groupe des treize se tenait sur la brèche… mais cette fois, il ne s'agissait plus d'une aube rouge, mais plutôt, d'une aurore sanglante…

  • Hello So
    Un bien beau chapitre sur les préparatifs de la bataille.Avec finalement très peu d'érotisme et d'action. Mais toujours de l'humour.
    Amber se découvre un destin, une mission. Une justification.
    Les retrouvailles sont superbes. Avec Guillermo qui prend plus d'importance, je trouve. Qui devient presque aussi sage que son père.
    Confirmation aussi du caractère d'écorchées vives d'Amber et Vanity. Caractères affectés par la tension nerveuse. Elles ne sont pas loin du point de rupture.
    Si je peux me permettre, je trouve que tu as pris beaucoup de soins à l'écriture de ce chapitre. Tous les ingrédients sont là. Avec beaucoup d'humour aussi. Comme d'habitude. Mais avec encore plus de soins.
    Bises

    · Il y a presque 8 ans ·
    Mojitoo

    thesecretgardener

    • Amber demeure torturée. Elle cherche un point d'équilibre. Ça me dit que le décès de Maniankaya l'a aussi vraiment affecté. Tout se questionnement concernant le lien entourant sa mère (Mary). Tout effacer par la liquidation des Clingos. Voilà qui là rend à cran. Oui justicière pour le moment. Elle passe d'un coté à l'autre
      donc tu trouves ce chapitre mieux écrit... style? coulant? interaction des scènes? grosses bises

      · Il y a presque 8 ans ·
      6a012876c02e5d970c019affb02dba970d 500wi

      suemai

    • Amber demeure torturée. Elle cherche un point d'équilibre. Ça me dit que le décès de Maniankaya l'a aussi vraiment affecté. Tout se questionnement concernant le lien entourant sa mère (Mary). Tout effacer par la liquidation des Clingos. Voilà qui là rend à cran. Oui justicière pour le moment. Elle passe d'un coté à l'autre
      donc tu trouves ce chapitre mieux écrit... style? coulant? interaction des scènes? grosses bises

      · Il y a presque 8 ans ·
      6a012876c02e5d970c019affb02dba970d 500wi

      suemai

  • oups! j'ai de la lecture en retard là. Tu travailles sérieusement dis-donc ;-)

    · Il y a presque 8 ans ·
    Loin couleur

    julia-rolin

    • alô Julia (que je néglige...) ben oui je bosse. Écrire un chapitre de ce roman chaque soir. Un peu fou, je sais. Je ne pensais pas me rendre aussi loin. De fait, «Marie et Marie», d'où tout a débuté, se voulait un «single». Malheureusement, il trouva écho. Comment te portes-tu.... tellement heureuse de te lire. C'est gentil ton vote:-))) je devrais terminer bientôt, alors je reprendrai mes lectures assidûment. Bises sincères, Sue

      · Il y a presque 8 ans ·
      6a012876c02e5d970c019affb02dba970d 500wi

      suemai

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