Chronique de fin de semaine

Changer de prénom, changer d'adresse électronique, qui a gagné au festival de Cannes, qui avait la plus belle tenue? J'ai une préférence pour Juliette Binoche, la robe en polaire blanche d'Isabelle Huppert, et quelle joie de voir Coppola! Quel serait mon nom d'artiste, quel imbroglio je présenterais comme film, je n'ai pas une grande culture du festival de Cannes, cette année j'ai très peu suivi la remise des prix. Suivrai-je Roland Garros? Michel Onfray est mon "chouchou" du moment, j'aime sa manière d'analyser l'actualité, la politique, l'occident est en danger, relevons-le!

Etre et voir, savoir où on en est, fermer les yeux n'est pas forcément faire la politique de l'autruche, c'est faire ce qu'on a à faire et passer son chemin, passer son chemin. Avoir l'intuition d'un animal sauvage, apprendre sur le tas, sur le tard, prendre le train en marche, le train est un voyage à lui seul, faire des étapes, faire étape à Paris, faire correspondance avec le Texas. Pas sûre de bien écrire, pas sûre de maîtriser le français, savoir quoi dire, savoir quoi faire dans les limites de la décence, ne pas être trop polie, ne jamais avouer m'a-t-on dit, je sais pourquoi on m'a dit ça.

Avoir une conversation formelle, informelle avec le langage du corps et du coeur. Décoder les tics et les tocs, les hic et les chocs, tomber de fatigue, sous le charme, de quoi aurais-je l'air demain matin? Tête dans le brouillard, et le coton, j'ai pris vingt ans en si peu de temps, ils sont loin mes dix ans! Y en a qui n'attendent que l'ouverture du nouveau centre commercial, du nouveau complexe de cinéma, c'est en automne que l'on verra le résultat, je fréquente déjà si peu le centre commercial du coin! La pluie ne m'enfermera pas dans ses magasins, je ne sais dire que non à ces locaux quelconques, enfin en gros, c'est comme ça que je les qualifie. Loin, bien loin de la vitrine du festival de Cannes et de son tapis rouge...