clip guillaume grand "l'amour est laid"
sebito
Un homme en costume-cravate pleure dans un couloir devant une porte en bois fermée
Sur la porte, un écriteau blanc avec « Amsterdam, amour à vendre » écrit en noir
Gros plan sur ses larmes de l’homme
Il ouvre la porte et entre dans la pièce
Dans la pièce peinte en rose (sol, plafond, murs), des bancs roses, des rosiers, des poupées exposées
Il passe en revue des poupées de toutes tailles, de toutes formes, certaines encore sous blister, certaines usées, ayant manifestement servies depuis de longues années, installées sur des étagères ou dans des vitrines (type vitrine en verre où sont présentées les collections d’objet)
Il en choisit quelques-unes, s’assoit sur l’un des bancs publics de la pièce (sur certains bancs, des hommes et des femmes sont assis avec des poupées et font la même chose que le héros du clip (cf ci-dessous) ; on peut imaginer toutes sortes de composition : hommes avec poupées de femmes et/ou d’hommes, femmes avec poupées de femmes et/ou d’hommes)
Une fois assis, l’homme essaye de comprendre les étiquettes des poupées (une grande étiquette collée directement sur la poupée ou sur le blister)
Gros plan sur l’une des étiquettes : écrit en grosses lettres majuscules noires « Mode d’emploi » puis des écritures en dessous dans une langue inconnue ou peu maitrisée en France avec un alphabet différent de la langue française (sanscrit, thaï, grec, russe…), l’étiquette doit sembler longue et compliquée
Gros plan sur le visage de l’homme qui ne comprend pas et cherche à comprendre : il lit l’étiquette, pose la poupée sur le banc, en prend une autre, reprend la première pour comparer, regarde les autres sur les bancs ; il semble découragé (comme lorsqu’on doit comprendre comment monter un meuble en kit en version suédoise…)
Une ou des personnes assises sur les autres bancs perd(ent) patience : il(s) jette(nt) les poupées par terre, les piétine(nt), comme s’il(s) devenai(en)t fou(s) à force de ne pas comprendre, il(s) crie(nt), pleure(nt) de rage
L’homme prend finalement une poupée
Gros plan sur une petite étiquette portant un prix collée sur la poupée
L’homme sort une liasse de billet pendant qu’un vigile expulse celui/celle/ceux qui devien(nen)t fou(s)
L’homme regarde la liasse, la poupée choisie, ceux qui font encore leur choix sur les bancs, le vigile en train d’expulser le(s) fou(s)
Il jette les billets par terre, se lève et sort de la pièce, en regardant par terre, l’air abattu
Il se retrouve dans le couloir toujours en regardant par terre et avec un air triste, ferme la porte avec hésitation
Gros plan sur la poignée de la porte (vieille poignée ronde et blanche en porcelaine) : la main de l’homme est restée dessus, une main féminine veut prendre la poignée pour ouvrir la porte et prend donc la main de l’homme
Gros plan sur le visage d’une femme triste, en pleurs, qui regardait par terre, qui lève la tête et se met à sourire