Clip "minimaliste" pour 'L'amour est laid"

manaya

Personnages : 1 homme d’une soixantaine d’années, 1 femme 35-40 ans, 1 jeune homme 15-20 ans. Les 3 portent des vêtements très ordinaires.

La scène se passe autour d’un banc près de rosiers. Tout au long de la chanson, les trois personnages sont confinés dans cet espace restreint (à chacun de nous d’imaginer leur relation).

Pour chaque refrain, Guillaume entre sur scène, chante près des personnages puis repart.

Refrain 1 : les protagonistes se déplacent dans l’espace, sans but, comme des mouches. Comme dans le métro, ils se croisent, se bousculent et s’ignorent.  

Strophe « Assis sur les bancs de la vie … »

Le vieux s’assoit sur le banc, se roule une cigarette. Il observe la femme hystérique qui se met à hurler sur le jeune homme, celui-ci ne réagit pas puis acquiesce.

Refrain 2 : Le jeune homme marche, il ignore la femme. La femme le suit, continue de lui parler avec colère.

Refrain 3 : Les rôles s’inversent. Le jeune homme suit la femme et  lui parle avec colère.

Strophe « y a bien trop de mots… »

La femme s’assoit près du vieil homme et parle sans cesse, elle semble se plaindre, le vieux n’écoute pas vraiment. La femme se lève silencieuse, se morfond.

Le jeune homme prend à son tour la place près du vieux, il sort un sac de billes de sa poche et le montre au vieil homme qui d’un geste volontairement brusque fait tomber le sac, les billes s’envolent (au ralenti) avant de toucher terre.

Strophe « mais moi je crois pas … »

Le jeune homme se met debout sur le banc, il s’exclame avec de grands gestes comme s’il faisait un discours engagé devant un large public, le vieux et la femme l’écoutent l’un avec mépris l’autre avec empathie.

Refrain 4 :

Jeux de regards entre les 3 protagonistes restés immobiles et sans voix. Gros plans sur le regard de chaque personnage : colère du vieux, tristesse avec larmes pour la femme, regard charmeur du jeune homme.

Refrain 5 (reprise linéaire des refrains précédents) :

Les protagonistes se déplacent dans l’espace sans but et s’ignorent. 

Le jeune homme marche ignore la femme qui se met à le suivre en lui parlant avec colère.

Les rôles s’inversent. Le jeune homme suit la femme et  lui parle avec colère.

Les personnages s’arrêtent, jeux de regards entre les 3 protagonistes demeurant immobiles et sans voix. Gros plans sur le regard de chacun.

Dernière image : gros plan uniquement sur le regard de Guillaume Grand.

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