Collector ou barbaresque

charlotte-laquiche

C’était Fuck Lautréamont, ce "libre" de chevet qui nous colle l'arrière train...

Brulez les traits noirs qui surgissent de nulle part, quand vient le soir, l’avenue ne risque rien, elle colle à ma peau comme un chagrin d’enfant, que pourrait-elle craindre que je ne crains déjà ?

Le soulèvement est fléché, le gaz aux étages s’enfuit, ici et là on se retrouve en perte, assommés, vaniteux, il est temps de brandir nos figures, de monter les piliers, de déraciner la dent qui s’accroche en vain, de dire à cette patte molle qui porte nos souvenirs "arrache nous de la gangrène!", trop d'ascarides, trop d’ornements dans notre air libre.

Si vous ne marchez pas, je prends la combine, mon Dress code est binaire et colmate les torpeurs.

Des nuits, la main sur les cœurs, j’ai attendu, attendu qu'il n'y ait plus de ratures, de taches d’encre qui refourguaient leurs places, maculées de distinctions, je les regardais toutes, derrières mes vers futiles, en admettant qu’elles puissent un jour, peser.

Il n’y a pas d'art dans mes formes, aucune recherche typographiée, la correction se passe sur mon corps ébranlé, ouvrez les marges, fermez les guillemets, j’hurle et je m’endors, finis par rêver, que l’on mitraille mes indociles pensées.

"De vous à moi et un peu pour la pudeur"

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