Comme l'affaire "Dutroux" de balles
Jean Claude Blanc
Comme l'affaire « dutroux » de balles
Petit bonhomme timide coincé
Introverti devant sa pépée
Elle si vive, pleine d'énergie
Comme toute dame distinguée
Qui faisait filer son mari
En a reçu ce qu'elle méritait
Plus qu'une baffe, étranglée
Jeunes mariés, heureux comblés
En apparence sans histoire
Pouvant pas avoir de bébé
Soudainement sans crier gare
L'orage éclate jusqu'à se frapper
L'autre personnage pas malabar
Alors par manque de respect
Lui a serré le cou si fort
Ne sachant plus ce qu'il faisait
Pourtant ne lui cherchant pas la mort
Fausses excuses pour les jurés
Qui vont pas croire ce gringalet
A l'ordinaire gentil garçon
Comme en témoigne son patron
Encore sur le cul et furibond
Sûr qu'il a pété un boulon
Etant le roi de la resquille
L'a soutenu sa belle famille
Avant d'apprendre cette scène horrible
Qui aussi pensait impossible
Venant de ce gendre sage, docile
Femme disparue selon ses dires
Viennent à son aide tous ses amis
Aussi condamné à mentir
Même jusqu'au bout va nier le pire
Pris dans un piège de souris
Participe même aux recherches
Qu'il sait veines, inutiles
Verse des larmes de crocodile
En vérité bien dans la dèche
Repérée son automobile
Selon les traces, laissées sur place
Vite découverte la carcasse
D'un cadavre froid comme la glace
A peine brûlé dans un de ses draps
Lui-même bien dans l'embarras
Tellement d'indices pour la police
Pour lui faire avouer son forfait
Sitôt il craque, pauvre naïf
Qu'un amateur meurtrier
Sorte de foldingue à enfermer
Certes vicelard bonimenteurs
N'a pas conscience de ses horreurs
Pour se dédouaner de ses erreurs
En garde à vue joue les pleureurs
Ça marche pas chez le procureur
Les combines les connait par cœur
C'est la stupeur dans le village
Qui aimait bien ce jeune ménage
Ne pigent rien à ce carnage
Ses proches fidèles, entourage
Petit à petit, langues se délient
A ce qui parait, dans le pays
Torchon brûlait depuis des années
Superbement se détestaient
Ces deux oiseaux pour un nouveau-né
Qu'ils n'arrivaient pas à créé
Chacun des deux se le reprochait
Bilan funeste, femme au tapis
Mais le plus grave pour ce cinglé
Il avait tout prémédité
Tenté le corps, le faire disparaitre
Avec une boite d'allumettes
Il était sûr se faire choper
Pourtant le sens du paraitre
Pour se faire plaindre veuf désormais
Heureux mariage consummé
Faute de l'avoir pas consommé
Comme les perdreaux qui enquêtaient
Pas tombés de la dernière pluie
Pendant des semaines l'ont confessé
Si bien qu'enfin du pain béni
A tout avoué, que du tout cuit
Mais reste encore à étudier
Comme il en est arrivé là
Comme l'exige force de loi
Selon les voisins bien renseignés
L'épouse n'était pas une oie blanche
Provocatrice, excitée
Se marrait pour son impuissance
Tellement mignonne, le savait
Ainsi le traitait comme un manche
Certes peu fécond, son compagnon
Mais lui faisait ses commissions
Pas pédéraste pour un sou
De bonne humeur, jamais jaloux
Une hypothèse à vérifier
Que ce garçon tout empressé
Lui faire ses 4 volontés
A sa gonzesse qui le narguait
Au point que ses nerfs ont lâché
Soudainement désespéré
Ne sachant plus ce qu'il faisait
Tout bonnement l'a trucidée
Pas avocat en la matière
Pourtant le plains pour ses galères
Ayant connu une vie d'enfer
Car tous les soirs, c'était la guerre
De ce forfait, n'en est pas fier
Lui faisant mordre la poussière
A sa très chère et tendre sorcière
Alors effroi et tremblements
Dans le quartier, personne n'y croit
Ce que serviable petit gars
Qui en silence portait sa croix
Soit la vedette des médias
Qui de ce crime font leurs choux gras
Par chance du monde à l'enterrement
Pour la plupart que faux semblants
Bonne occasion mettre dans le même sac
Les castagneurs toujours d'attaque
Et les martyrs de leur femme
Dont on parle pas, vivant des drames
Car c'est de mode, se payer les mâles
Comme l'affaire « dutroux » de balle
Pas mysogine, mec normal
Mais cependant j'ai ma morale
Pour ceux de mon genre qui subissent
La tyrannie et les supplices
D'une mégère infernale
Du bon côté de la justice
J'ai passé l'âge des femmes fatales
Les scélérats portent pas de nom
D'identité ni de couleurs
A leur conjoint souffre-douleur
Nullement costauds, crâneurs musclés
Pas de pot pour les associations
De ces femelles enragées
A consulter son pedigree
De l'autre malfrat contre son gré
Me semble pas mal efféminé
S'agit de prendre des précautions
Pour pas tromper les opinions
A ne pas mettre dans le même panier
Les demoiselles effarouchées
Et les cons qui matent leurs fessiers
Car en dépendent nos libertés
D'aller venir sans se faire chier
Et solidaire humanité
L'autre zigoto, dort en prison
Pour mentir ne manque pas d'aplomb
Y'a peu de chance qu'il pète un plomb
Tout frais payé, pour pas un rond
Surfe sur le net, rire et chansons
Plus belle la vie, télévision
Même pas lavé de tout soupçon
Tandis que sa môme, son compte est bon
Ayant franchi le rubicond
S'en est fini de ses démons
Vous me direz pas, ce qu'on est niais
Un homme, une femme, voués à s'aimer
Pour faire face aux difficultés
Comme St Ex l'a conté
L'amour ce n'est pas compliqué
Suffit ensemble regarder
Les yeux dans la même direction
De s'expliquer avoir le front
Parfois intimes douces violences
A partager morne existence
Dont font pas cas, actualités
De nos tracas, peu d'intérêt
Lorsqu'un Etre est mis en cage
Pour une bricole, sans avantage
En restera toujours quelque chose
Une tendance être mis en cause
Comme les autres, même acabit
Grossier, baiseur, abruti
La bite en transe, pas à la noce
De ces racontars, j'en ai ma dose
Caricature dont j'abuse
Moi-même taquinant ma Muse
Zola m'inspire ce soir « j'accuse »
Cette portée de bêtes féroces JC Blanc février 2018 (j'accuse)
Il faut attendre le déroulement de l'enquête, car il paraît que cette jeune femme était bipolaire. Pour avoir connu pour un de mes très proches, cette maladie avec en plus la schizophrénie, je vous assure que la personne peut devenir très violente et que parfois on peut péter les plombs, mais certainement pas (pour mon compte) aller jusqu'au meurtre ! Mais j'aurais pu être amenée à me défendre, et dans ce cas qui aurait été blessé ? Mais pour cette affaire, ça n'excuse pas les trois mois de mensonge. Il s'est enferré dès le début. Je pense que ses larmes étaient sincères : la peur de la prison pour des années mais aussi le remords car il aimait certainement sa femme, où il l'avait aimé en d'autres temps !
· Il y a presque 7 ans ·Louve
cela dit, un J'accuse impressionnant.......
· Il y a presque 7 ans ·anna-c
on ne peut pas dire que ta muse ment
· Il y a presque 7 ans ·anna-c
c'est du mauvais humour mais je sors tout juste de chez YL5
· Il y a presque 7 ans ·anna-c