Complice

petronille

Nadia  a répondu à une petite annonce : « cherche jolie complice pour jeux à trois ».

Elle a l’habitude des ces rencontres excitantes, mais donne rendez-vous dans un café et bavarde avant d’accorder sa confiance. L’homme l’a rassurée, il est marié, il s’agit de sa femme, elle aime jouer le rôle d’esclave.

L’heure du rendez-vous arrive. La femme a les yeux bandés. L’homme lui retire sa cape, elle apparaît nue. Elle reste debout, l’homme appuie sa main sur la nuque fragile, et la femme s’agenouille, baisse la tête et attend. L’homme invite Nadia à s’occuper de cette esclave prête à tout accepter. Il s’assied dans le fauteuil et regarde.

Nadia est fascinée par cette femme qui s’offre à elle, elle désire la faire jouir. Elle s’agenouille à ses côtés, promène ses lèvres sur le front, les tempes, les joues, avant de presser sa bouche qu’elle entrouvre doucement. C’est une bouche chaude et douce, les salives se mêlent, le baiser se prolonge. Nadia a saisi la femme par la taille, se frotte fébrilement contre elle, appuie ses seins contre les siens, le désir monte, elle lèche le corps de cette femme, elle a envie de la brusquer, elle la mordille, lui attrape les cheveux brutalement, la force à se courber encore. Nadia veut que son esclave la suce longuement, elle veut jouir par cette femme dont la docilité exaspère son désir.

L’homme s’approche, pose ses mains sur les seins de Nadia. Puis il arrache le bandeau de la femme. Nadia découvre des yeux pâles et froids comme la peau diaphane du corps qui se soumet. L’homme a dans les mains une corde et une cravache. Nadia tressaille et jette un coup d’oeil complice à celui qui devance son envie de jeux plus poussés. Mais l’homme a un regard dur. Il attrape Nadia par un bras, la relève brusquement et lui ligote les poignets. Elle veut crier, mais il la bâillonne déjà. La femme s’est redressée, s’est saisi du fouet et le brandit.

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