Concours Bordel Poétique

El Mimomandes

Pierrot le Flou

Fumeurs d'Opium

Fumeurs d'opium

Que des grands hommes

Qui crapotaient

Pour oublier

Tous les tracas

Les aléas

Qui pourrissaient

Leur sens inné

De mettre bas

Tout cet amas

De cette si pure

Littérature.



Infecté

Voilà quelques semaines

Que j'ai du pus plein les veines.

C'est pire que la gangrène

Et mes ganglions s'en plaignent.

 

Je ne mouche plus que jaune,

Ne parle plus, sans cesse aphone.

Mes poumons vidés d'air

N'ont de place que pour les glaires.

 

Partout j'ai des pustules,

Mon crâne toujours me brûle.

Je prie pour qu't'aie compris

 

Qu'à ton départ ça m'a pris.

Dans mon cœur t'as mis

Le poison : septicémie.



Tout s'oublie

Tout s'oublie :

Les bleus de la vie,

Les filles, les morts,

Tout ce qui nous a fait du tort.

 

Ce qui nous a blessé,

Ceux qui nous ont délaissés.

Même les moments de joie

Et le nom de notre premier chat.

 

On nous les rappelle

Et les souvenirs reviennent à la pelle.

Notre mémoire les embellit

Et efface les sentiments aigris.

 

Mais tout s'oublie :

Les grands amours « pour la vie »,

Même la plus grande peine disparaît.

Du moins j'ose l'espérer.


Informations : 

Si je perds, je serai absent. Si je gagne, je serai absent aussi normalement. 

Toutefois, s'il s'avère que je puisse venir. Je serai présent sous les traits de Pierrot le Clown. Triste en apparence mais clown quand même. Si on a tous nos raisons d'être triste, c'est autant de raisons pour lesquelles il faut continuer à rire.



Signaler ce texte