« aveu », « confession », « attestation », « témoignage », « reconnaissance », « déclaration ».
Faute de parler, on meurt sans confession.
Je suis un honnête homme, mais aussi un homme honnête ;
C'est pourquoi je vous confesse, Ma Dame, plus que je ne vous en fais l'aveu,que je suis affligé d'une affection incurable, plus grave qu'une infection ;
depuis longtemps je souffre d'une romantite aigüe.
J'ai essayé plusieurs remèdes, en vain.
Je crois, en fait, que cela a empiré depuis... depuis... depuis vous peut-être, funeste période où mes pas m'ont conduit sur votre route.
Ce qui aggrave l'état général, c'est que j'ai su, grâce à vos confidences, que vous partagez ce mal avec moi,
bien qu'à un degré beaucoup moins élevé.
Vos aveux, Madame, sont gravés en moi, je vous les rappelle :
« moi l'oie blanche timorée, l'idéaliste romantique, l'éternelle rêveuse.
N'est- ce pas toi qui jouis de me faire languir?
Tout mon corps est en éveil ...
J'aimerais que tes mains poursuivent leur exploration ...
et que chancelante , tu me portes pour m'allonger sur un sofa ou tout endroit douillet .
Tu me déshabilles doucement , d'abord mon pull . Tu m'embrasses longuement la nuque , les seins...
Tu les caresses , tu en stimules les pointes qui se durcissent . Je gémis .
Je m'abandonne , je ne maitrise plus rien . Je sens monter le désir monter en moi ...
Tu enlèves mon pantalon , je suis presque nue , tu me sculptes de tes mains expertes ,
tu modèles les contours de mon corps .
Je t'attire sur moi , nous nous embrassons ... Je sens ton sexe sur le mien .
J'ai tellement envie que tu me pénètres ...
Je suis dans un état second , mon ventre est secoué de spasmes de plus en plus intenses ...
Tu viens alors t'abreuver à ma source et dans un cri libérateur , je jouis une première fois .
Oui, Ma Dame, si chère Ariane, je rêvais de te faire languir. Aussi merveilleusement qu'intensément.
Mettre ton âme en ébullition et ton corps en perdition.
Je me plais à imaginer que nous aurions pu collectionner les clairs de lune
et pourquoi pas en écoutant celui de Debussy !
Les secondes s'égrènent lentement, la mémoire remonte le passé, et le temps ralentit son passage.
Hier redevient présent. J'aimais à vous redire, vous aimiez à m'écouter, vous amusiez même à me faire répéter.
Et surtout mes mots de tendresse, mes mots de désirs. Nos rires résonnaient comme l'écho des montagnes.
« Si tu es sincère… alors, fesse-moi deux fois parce que je suis lourde, je sais, trop lourde
parce que je suis trop jalouse, oui, moi aussi, , je te le dis, mes yeux sont pleins d'étincelles,
mes lèvres qui débordent d'émotions, de bonheur, de douceur… Je suis bêtement lourde.
Pardonne-moi une nouvelle fois »
La romantite aigüe je connais ....
· Il y a presque 7 ans ·Louve
Une touchante confession. Qui pourrait être contagieuse tant vous pressentez ou devinez nos réactions. Je l'ai déjà écrit, votre psychologie de la femme est étonnante. Mais les mots que vous prêtez à celle qui vous répond valent encore un coup de coeur
· Il y a presque 7 ans ·marivaudelle
Merci Marivaudelle et merci de me suivre autant. Vos coups de coeur sont précieux.
· Il y a presque 7 ans ·menestrel75