coup de fil
franek
COUP DE FIL
Qu’il est doux sur les lignes
D’entendre appeler : Papa.
Mais je perçois les signes,
Des fils se tendent déjà.
Je suis leur papa Joël
Qui guette le combiné
Seul, sans croire au père Noël,
La vie s’est mal combinée.
Mes yeux lourds suivent les fils
Par delà les montagnes
Où les images défilent
D’un bonheur qui s’éloigne.
Combien faut-il d’unités
Pour que nous soyons unis ?
Une seule en vérité,
Une seule aurait suffit.
Le poste reste muet
Mes mômes m’ont oublié,
Un jour de plus, à regret
Demain je vais appeler.
élégance sans pathos , retenue et dignité qui laissent chant libre à une douleur qui cisaille en profondeur ...tout le contraire du téléphone qui pleurniche et larmoie chez françois le second ...amicalement jm
· Il y a environ 12 ans ·Jean Marc Frelier
Très beau texte...
· Il y a environ 12 ans ·steph2b