Coup de torchon
Marc Menu
La rivière allait bon train, charriant branches et autres vestiges de la tempête. On l'aurait dite en crue de printemps - alors qu'on était au plus flamboyant, au plus fauve de l'automne.
L'orage de la nuit précédente t'avait laissé pantelant, exsangue, électrique. Ce matin, assis au bord de cette Loue qui n'en finissait pas de bouillonner, tu regardais, là-bas, là-haut, les premières pentes du Jura.
Tes pensées allaient à cette autre rivière, le Hérisson de tes anciennes amours, qui, gorgées d'eau, devaient cascader comme jamais.
Et tu attendais, comme dans le proverbe. Que passe le cadavre de tes ennemis.
De sacrées chouettes tournures: Le hérisson de tes anciennes amours, j'aime de la façon dont ça pique/percute. Que passe le cadavre de tes ennemis...Et le fauve de l'automne.
· Il y a environ 11 ans ·un ensemble qui a de la gueule.
hel
waouw ! grand merci... un commentaire qui fait du bien :-)
· Il y a environ 11 ans ·Marc Menu
Fiction disiez-vous?
· Il y a environ 11 ans ·Véronique Pollet
toute ressemblance... etc.
· Il y a environ 11 ans ·Marc Menu